#JournaldeDamas 4/6. Olga Kravets (@kravetsphoto) photojournaliste russe, a passé près de deux semaines à en #Syrie, à #Damas, #Homs et #Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images. « Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne. Lors de son séjour en Syrie, la photographe Olga Kravets a demandé à visiter une école ainsi que l’université de Damas. A l’université, elle a trouvé des jeunes femmes et hommes qui lui ont expliqué combien ils étaient heureux de pouvoir étudier dans un environnement mixte, mais pas question pour eux de parler politique. La mixité, le statut de la femme, sont souvent mis en avant par le régime baassiste, qui accuse ses opposants, tous assimilés à des islamistes sunnites, de vouloir imposer une interprétation rétrograde de l’islam. Après trois années de répression acharnée, c’est surtout faire semblant d’ignorer que les femmes ont joué un rôle primordial dans la rébellion syrienne. C’est à #Homs qu’Olga a pu visiter l’école primaire Al-Makhzoumi. Une visite très préparée, semble-t-il : « Quand je suis entrée dans la classe, se souvient-elle, les enfants se sont tous levés en récitant en anglais : “We love Russia, we hate America and Israel” (Nous aimons la Russie, nous détestons les Etats-Unis et Israël). » Quelques jours après la visite d’Olga, le 1er octobre, un double attentat-suicide a visé l’école située dans le quartier loyaliste et alaouite d’Akramah, tuant 41 enfants. « Je ne sais pas si les écoliers figurant sur cette image sont encore vivants », dit Olga. Voir les autres épisodes du #JournaldeDamas : http://lemde.fr/journaldedamas-1, http://lemde.fr/journaldedamas-2 & http://lemde.fr/journaldedamas-3

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 10月17日 01時51分


#JournaldeDamas 4/6. Olga Kravets (@kravetsphoto) photojournaliste russe, a passé près de deux semaines à en #Syrie, à #Damas, #Homs et #Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images.
« Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne.

Lors de son séjour en Syrie, la photographe Olga Kravets a demandé à visiter une école ainsi que l’université de Damas. A l’université, elle a trouvé des jeunes femmes et hommes qui lui ont expliqué combien ils étaient heureux de pouvoir étudier dans un environnement mixte, mais pas question pour eux de parler politique. La mixité, le statut de la femme, sont souvent mis en avant par le régime baassiste, qui accuse ses opposants, tous assimilés à des islamistes sunnites, de vouloir imposer une interprétation rétrograde de l’islam. Après trois années de répression acharnée, c’est surtout faire semblant d’ignorer que les femmes ont joué un rôle primordial dans la rébellion syrienne.
C’est à #Homs qu’Olga a pu visiter l’école primaire Al-Makhzoumi. Une visite très préparée, semble-t-il : « Quand je suis entrée dans la classe, se souvient-elle, les enfants se sont tous levés en récitant en anglais : “We love Russia, we hate America and Israel” (Nous aimons la Russie, nous détestons les Etats-Unis et Israël). » Quelques jours après la visite d’Olga, le 1er octobre, un double attentat-suicide a visé l’école située dans le quartier loyaliste et alaouite d’Akramah, tuant 41 enfants. « Je ne sais pas si les écoliers figurant sur cette image sont encore vivants », dit Olga.

Voir les autres épisodes du #JournaldeDamas : http://lemde.fr/journaldedamas-1, http://lemde.fr/journaldedamas-2 & http://lemde.fr/journaldedamas-3


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2014/10/17

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