#JournaldeDamas 2/6. Olga Kravets (@kravetsphoto) photojournaliste russe, a passé près de deux semaines à en #Syrie, à #Damas, #Homs et #Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images. « Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne. Le ministère de la réconciliation nationale a été créé en juin 2012, un peu plus d’un an après le début du soulèvement syrien. Louable effet d’annonce, mais suivi d’aucun effet, comme souvent à Damas. A cette date, la répression avait fait quelque 18 000 morts. Aujourd’hui, nous en sommes à dix fois plus. Le ministre de la réconciliation, Ali Haïdar, est un ophtalmologue – tout comme le président Bachar Al-Assad – de 52 ans, originaire de Hama. A la tête du Parti social-nationaliste syrien (PSNS) et élu député en 2012, il incarne une « opposition patriotique », de fait ralliée au régime de Bachar Al-Assad. Le fils du ministre, Ismaïl, a été tué le 2 mai 2012 aux côtés d'un ami palestinien qui circulait en sa compagnie, sur la route entre Homs et Masyaf, par des rebelles. Ismaïl, 21 ans, en photo sur le bureau de son père, était en troisième année de médecine. Ali Haïdar lui-même a échappé à un attentat en novembre 2013. A la tête des vingt-cinq fonctionnaires de son administration flambant neuve, Ali Haïdar organise des cérémonies de réconciliation, où l’on rend surtout hommage aux « martyrs » de la lutte contre le « terrorisme », c’est-à-dire aux militaires tombés contre la rébellion. Le ministère réinstalle aussi des familles triées sur le volet dans les zones reconquises par le gouvernement. En fait de réconciliation, les Syriens doivent se contenter pour le moment d’un trompe-l’œil. Voir le premier épisode du #JournaldeDamas : http://lemde.fr/journaldedamas-1

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 10月14日 22時30分


#JournaldeDamas 2/6. Olga Kravets (@kravetsphoto) photojournaliste russe, a passé près de deux semaines à en #Syrie, à #Damas, #Homs et #Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images.
« Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne.

Le ministère de la réconciliation nationale a été créé en juin 2012, un peu plus d’un an après le début du soulèvement syrien. Louable effet d’annonce, mais suivi d’aucun effet, comme souvent à Damas. A cette date, la répression avait fait quelque 18 000 morts. Aujourd’hui, nous en sommes à dix fois plus.
Le ministre de la réconciliation, Ali Haïdar, est un ophtalmologue – tout comme le président Bachar Al-Assad – de 52 ans, originaire de Hama. A la tête du Parti social-nationaliste syrien (PSNS) et élu député en 2012, il incarne une « opposition patriotique », de fait ralliée au régime de Bachar Al-Assad. Le fils du ministre, Ismaïl, a été tué le 2 mai 2012 aux côtés d'un ami palestinien qui circulait en sa compagnie, sur la route entre Homs et Masyaf, par des rebelles. Ismaïl, 21 ans, en photo sur le bureau de son père, était en troisième année de médecine. Ali Haïdar lui-même a échappé à un attentat en novembre 2013.
A la tête des vingt-cinq fonctionnaires de son administration flambant neuve, Ali Haïdar organise des cérémonies de réconciliation, où l’on rend surtout hommage aux « martyrs » de la lutte contre le « terrorisme », c’est-à-dire aux militaires tombés contre la rébellion. Le ministère réinstalle aussi des familles triées sur le volet dans les zones reconquises par le gouvernement. En fait de réconciliation, les Syriens doivent se contenter pour le moment d’un trompe-l’œil.

Voir le premier épisode du #JournaldeDamas : http://lemde.fr/journaldedamas-1


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2014/10/14

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