#JournaldeDamas 3/6. Olga Kravets (@kravetsphoto) photojournaliste russe, a passé près de deux semaines à en #Syrie, à #Damas, #Homs et #Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images. « Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne. Nul ne les a comptés, mais ils sont probablement des centaines, peut-être plus qu’un millier. Certains apparaissent, d’autres disparaissent. Il y aussi les inamovibles, qui servent de points de repère, comme des phares dans l’océan. Ce sont les checkpoints, de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la rébellion s’est rapprochée du centre de Damas et que les attentats s’y sont multipliés. Ils forment désormais, dans la capitale syrienne, une géographie particulière, qui se superpose à la topographie des rues. « Combien de checkpoints en une journée ? », a demandé un jour la photographe Olga Kravets à un chauffeur de taxi. « Une centaine en moyenne », lui a répondu l’homme, excédé par ces points de contrôle qui ralentissent la circulation au point de provoquer, à certaines heures, une congestion générale. Pour les éviter, certains chauffeurs n’hésitent pas à traverser des zones de combat, comme le quartier de #Jobar, où l’on échange des obus de mortier, passé le dernier barrage de l’armée. Parfois, les taxis forcent même les checkpoints au grand dam des soldats terrifiés par les attentats-suicides. Pour franchir ces barrières, tout un trafic de faux papiers s’est mis en place, du côté des rebelles, afin d’aider les civils recherchés par le régime de Bachar Al-Assad. Voir les autres épisodes du #JournaldeDamas : http://lemde.fr/journaldedamas-1 & http://lemde.fr/journaldedamas-2

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 10月16日 01時25分


#JournaldeDamas 3/6. Olga Kravets (@kravetsphoto) photojournaliste russe, a passé près de deux semaines à en #Syrie, à #Damas, #Homs et #Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images.
« Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne.

Nul ne les a comptés, mais ils sont probablement des centaines, peut-être plus qu’un millier. Certains apparaissent, d’autres disparaissent. Il y aussi les inamovibles, qui servent de points de repère, comme des phares dans l’océan.
Ce sont les checkpoints, de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la rébellion s’est rapprochée du centre de Damas et que les attentats s’y sont multipliés. Ils forment désormais, dans la capitale syrienne, une géographie particulière, qui se superpose à la topographie des rues. « Combien de checkpoints en une journée ? », a demandé un jour la photographe Olga Kravets à un chauffeur de taxi. « Une centaine en moyenne », lui a répondu l’homme, excédé par ces points de contrôle qui ralentissent la circulation au point de provoquer, à certaines heures, une congestion générale.
Pour les éviter, certains chauffeurs n’hésitent pas à traverser des zones de combat, comme le quartier de #Jobar, où l’on échange des obus de mortier, passé le dernier barrage de l’armée. Parfois, les taxis forcent même les checkpoints au grand dam des soldats terrifiés par les attentats-suicides. Pour franchir ces barrières, tout un trafic de faux papiers s’est mis en place, du côté des rebelles, afin d’aider les civils recherchés par le régime de Bachar Al-Assad.

Voir les autres épisodes du #JournaldeDamas : http://lemde.fr/journaldedamas-1 & http://lemde.fr/journaldedamas-2


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2014/10/16

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