#JournaldeDamas 1/6. Olga Kravets (@kravetsphoto) photojournaliste russe, a passé près de deux semaines à en #Syrie, à #Damas, #Homs et #Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images. « Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne. Les « martyrs » sont partout dans #Damas. Affichés sur les murs, placardés aux points de contrôle où ils ont été tués, vénérés dans leur foyer. Dans la capitale syrienne, le mot « martyr » ne s’applique qu’aux soldats de l’armée gouvernementale tombés au combat contre les rebelles. Le camp d’en face, ce sont des « terroristes ». Jaafar, 4 ans, a perdu, en janvier 2013, son père, Fadi Mohamed Jedid, engagé dans l’armée de Bachar Al-Assad. Son oncle Shadi, le frère de Fadi, est mort dans l’année qui a suivi. Tout comme un autre oncle, le frère de sa mère, Sana. Cette dernière s’est retrouvée veuve à 36 ans avec trois enfants en bas âge. Pour la première fois, elle a dû chercher un travail pour subvenir aux besoins de sa famille. On lui a trouvé une place dans l’administration. « Avant la mort de mon mari, nous étions mal à l’aise parce qu’il n’y avait pas de martyr dans notre famille », raconte Sana. Elle appartient à la minorité alaouite, une secte dérivée du chiisme, celle du président Al-Assad, dont la famille est au pouvoir depuis quarante-quatre ans. Malgré sa surreprésentation dans l’armée et les services de sécurité, la majorité des alaouites ne se sont pas vraiment enrichis sous le règne des Assad. A Damas, la plupart vivent à Mezzeh 86, un quartier situé sur une hauteur qui domine la capitale. Les intérieurs y sont nettement moins splendides que la vue. « Ce n’est ni pour Bachar ni pour l’argent que les alaouites se battent, témoigne Olga Kravets, la photographe. C’est parce qu’ils ont la certitude d’être massacrés en cas de chute du régime. »

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 10月13日 22時56分


#JournaldeDamas 1/6. Olga Kravets (@kravetsphoto) photojournaliste russe, a passé près de deux semaines à en #Syrie, à #Damas, #Homs et #Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images.
« Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne.
Les « martyrs » sont partout dans #Damas. Affichés sur les murs, placardés aux points de contrôle où ils ont été tués, vénérés dans leur foyer. Dans la capitale syrienne, le mot « martyr » ne s’applique qu’aux soldats de l’armée gouvernementale tombés au combat contre les rebelles. Le camp d’en face, ce sont des « terroristes ».
Jaafar, 4 ans, a perdu, en janvier 2013, son père, Fadi Mohamed Jedid, engagé dans l’armée de Bachar Al-Assad. Son oncle Shadi, le frère de Fadi, est mort dans l’année qui a suivi. Tout comme un autre oncle, le frère de sa mère, Sana. Cette dernière s’est retrouvée veuve à 36 ans avec trois enfants en bas âge. Pour la première fois, elle a dû chercher un travail pour subvenir aux besoins de sa famille. On lui a trouvé une place dans l’administration. « Avant la mort de mon mari, nous étions mal à l’aise parce qu’il n’y avait pas de martyr dans notre famille », raconte Sana.
Elle appartient à la minorité alaouite, une secte dérivée du chiisme, celle du président Al-Assad, dont la famille est au pouvoir depuis quarante-quatre ans. Malgré sa surreprésentation dans l’armée et les services de sécurité, la majorité des alaouites ne se sont pas vraiment enrichis sous le règne des Assad. A Damas, la plupart vivent à Mezzeh 86, un quartier situé sur une hauteur qui domine la capitale. Les intérieurs y sont nettement moins splendides que la vue. « Ce n’est ni pour Bachar ni pour l’argent que les alaouites se battent, témoigne Olga Kravets, la photographe. C’est parce qu’ils ont la certitude d’être massacrés en cas de chute du régime. »


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2014/10/13

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