ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Les six artistes américains qui devaient figurer cet été dans l’exposition « Performers, une scène afro-américaine » aux Rencontres d’Arles (Bouches-du-Rhône), annulée en raison du Covid-19, sont méconnus en France.« C’est étonnant, constate le commissaire de l’exposition, Quentin Bajac, directeur du Jeu de Paume à Paris. Même Carrie Mae Weems, qui a quarante ans de carrière, et qui est un repère pour beaucoup d’artistes afro-américains, a été très peu montrée ici. Seul Derrick Adams est représenté par une galerie à Paris, chez Anne de Villepoix. Lui s’est beaucoup familiarisé avec la scène afro-américaine lorsqu’il travaillait au MoMA de New York. De retour en France, il a voulu faire découvrir « des artistes qui utilisent tous leur corps devant une caméra ou un appareil photo ».⁣ Les photos, résultat de performances où le corps est central, sont signées Nona Faustine, Lyle Ashton Harris, Carrie Mae Weems, Derrick Adams, Xaviera Simmons et Paul Mpagi Sepuya. Il s’agit avant tout du corps noir, de sa place aussi bien dans l’espace public que dans l’histoire de l’art. Le racisme, l’esclavage, la ségrégation traversent les œuvres. « Ils traitent tous de la visibilité de la communauté noire dans la société américaine actuelle et dans l’histoire. Mais cette question est présente, chez eux, à des degrés divers. Parmi les artistes que j’ai choisis, les femmes sont ouvertement plus politiques que les hommes »⁣ Si ces questions sont brûlantes depuis très longtemps aux Etats-Unis, il note qu’avec la mort de George Floyd et le mouvement Black Lives Matter, les discours et les œuvres sont devenus de plus en plus militants.⁣ -⁣ 1 : « Index Two, Composition One » (2012).⁣ 2 : « Darkroom Model Study (0X5A2919) » (2017).⁣ 3 : « Shadow Play » (2018).⁣ Photos : Xaviera Simmons (@xavierasimmons) / Paul Mpagi Sepuya (@pagmi) / Lyle Ashton Harris (@lyleashtonharris)⁣ -⁣ #culture #art #photographie #exposition #afrique」8月10日 4時16分