ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Verhoeven, libertaire exécrant le pouvoir et le dogmatisme, n’aura jamais marqué de faiblesse sur cette voie âpre et provocante, tenant tête aux raisons des systèmes que sa liberté finit toujours par exaspérer. « C’est une question de survie cinématographique, précise-t-il. J’ai quitté la Hollande non pas parce que je voulais aller aux Etats-Unis, mais parce que j’y avais du succès et que le Fonds de soutien néerlandais considérait, pour cette raison même, que mes films n’étaient pas de l’art. Puis j’ai quitté Hollywood parce que les studios voulaient m’assigner à la science-fiction et que je n’avais pas envie de passer ma vie à diriger des effets spéciaux. »⁣ ⁣ Vivant depuis plusieurs années entre Los Angeles, La Haye et Paris, le Hollandais volant sera donc passé par d’électrisants débuts nationaux (Turkish Délices, 1973 ; Spetters, 1980), un tonitruant magistère hollywoodien (Robocop, 1987 ; Total Recall, 1990, Starship Troopers, 1997), puis un flamboyant, mais fort bref retour en grâce dans son pays avec Black Book (2006), histoire d’une résistante juive qui séduit un capitaine SS durant l’occupation des Pays-Bas. De quoi se ramasser à chaque plan, mais le réalisateur, une fois de plus, s’en tire par le haut.⁣ -⁣ ⁣ Paul Verhoeven, en avril 2016, à Paris. Photo : @edouardcaupeil」2月17日 4時42分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月17日 04時42分


Verhoeven, libertaire exécrant le pouvoir et le dogmatisme, n’aura jamais marqué de faiblesse sur cette voie âpre et provocante, tenant tête aux raisons des systèmes que sa liberté finit toujours par exaspérer. « C’est une question de survie cinématographique, précise-t-il. J’ai quitté la Hollande non pas parce que je voulais aller aux Etats-Unis, mais parce que j’y avais du succès et que le Fonds de soutien néerlandais considérait, pour cette raison même, que mes films n’étaient pas de l’art. Puis j’ai quitté Hollywood parce que les studios voulaient m’assigner à la science-fiction et que je n’avais pas envie de passer ma vie à diriger des effets spéciaux. »⁣

Vivant depuis plusieurs années entre Los Angeles, La Haye et Paris, le Hollandais volant sera donc passé par d’électrisants débuts nationaux (Turkish Délices, 1973 ; Spetters, 1980), un tonitruant magistère hollywoodien (Robocop, 1987 ; Total Recall, 1990, Starship Troopers, 1997), puis un flamboyant, mais fort bref retour en grâce dans son pays avec Black Book (2006), histoire d’une résistante juive qui séduit un capitaine SS durant l’occupation des Pays-Bas. De quoi se ramasser à chaque plan, mais le réalisateur, une fois de plus, s’en tire par le haut.⁣
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Paul Verhoeven, en avril 2016, à Paris. Photo : @edouardcaupeil


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2021/2/17

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