ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Dix ans après les manifestations qui avaient enfiévré le pays et donné lieu au premier « printemps arabe », dans la foulée de l’immolation par le feu du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid, les plaies se referment difficilement pour les familles tunisiennes qui se désolent de n’avoir obtenu ni justice pour leurs enfants ni aucune forme de reconnaissance, faute d’une liste définitive des martyrs et des blessés dont la publication se fait toujours attendre.⁣ La Tunisie souffre d’une récession économique sans précédent à laquelle s’ajoute une instabilité politique récurrente : près d’une dizaine de gouvernements se sont enchaînés depuis 2011. Aujourd’hui, les discours politiques contre-révolutionnaires portés par certains partis ont le vent en poupe, accusant la révolution d’être à l’origine des maux socio-économiques du pays. Ils s’opposent à l’idéologie pro-révolution incarnée par le président de la République Kais Saïed. Enseignant de droit constitutionnel élu avec 72 % des voix en octobre 2019, le nouveau chef d’Etat peine à s’imposer, bridé par les contraintes d’un régime semi-parlementaire et son absence de relais partisans. Dans ce contexte tendu autour de l’héritage révolutionnaire, les familles des blessés et des martyrs du soulèvement voient l’indifférence s’ajouter aux douleurs de leur mémoire endeuillée.⁣ -⁣ 1 : Muslim Gasdallah, 31 ans, à Tunis le 12 janvier. Il a perdu sa jambe lors de la révolution de 2011⁣ 2 : Wael Karaffi, 30 ans, a lui aussi perdu sa jambe suite à une blessure par balles lors du printemps arabe de 2011⁣ 3 : Khaled Benneejma, 32 ans, est paralysé depuis qu’il a été blessé par des tirs lors du soulèvement de 2011⁣ 4 : Hosni Kalaeyah, 49 ans, s’était immolé par le feu en signe de protestation lors de la révolution⁣ -⁣ Photos : Mosa’ab Elshamy (@mosaabelshamy) / AP (@apnews)⁣ -⁣ #printempsarabe #Tunisie #revolution」1月15日 1時08分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 1月15日 01時08分


Dix ans après les manifestations qui avaient enfiévré le pays et donné lieu au premier « printemps arabe », dans la foulée de l’immolation par le feu du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid, les plaies se referment difficilement pour les familles tunisiennes qui se désolent de n’avoir obtenu ni justice pour leurs enfants ni aucune forme de reconnaissance, faute d’une liste définitive des martyrs et des blessés dont la publication se fait toujours attendre.⁣
La Tunisie souffre d’une récession économique sans précédent à laquelle s’ajoute une instabilité politique récurrente : près d’une dizaine de gouvernements se sont enchaînés depuis 2011. Aujourd’hui, les discours politiques contre-révolutionnaires portés par certains partis ont le vent en poupe, accusant la révolution d’être à l’origine des maux socio-économiques du pays. Ils s’opposent à l’idéologie pro-révolution incarnée par le président de la République Kais Saïed. Enseignant de droit constitutionnel élu avec 72 % des voix en octobre 2019, le nouveau chef d’Etat peine à s’imposer, bridé par les contraintes d’un régime semi-parlementaire et son absence de relais partisans. Dans ce contexte tendu autour de l’héritage révolutionnaire, les familles des blessés et des martyrs du soulèvement voient l’indifférence s’ajouter aux douleurs de leur mémoire endeuillée.⁣
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1 : Muslim Gasdallah, 31 ans, à Tunis le 12 janvier. Il a perdu sa jambe lors de la révolution de 2011⁣
2 : Wael Karaffi, 30 ans, a lui aussi perdu sa jambe suite à une blessure par balles lors du printemps arabe de 2011⁣
3 : Khaled Benneejma, 32 ans, est paralysé depuis qu’il a été blessé par des tirs lors du soulèvement de 2011⁣
4 : Hosni Kalaeyah, 49 ans, s’était immolé par le feu en signe de protestation lors de la révolution⁣
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Photos : Mosa’ab Elshamy (@mosaabelshamy) / AP (@apnews)⁣
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2021/1/15

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