ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Le couloir de l’unité de néonatalogie de l’hôpital Bichat, dans le nord de Paris, brille encore de l’éclat de Noël. A l’entrée, un joli sapin, paré de guirlandes, des pochoirs floconneux aux fenêtres, et des dizaines de boules colorées suspendues au plafond. Dans la douce lumière de ce début janvier, Aurore Mandouki, puéricultrice, fait patienter un minuscule bébé qui attend son biberon. « Pourquoi tu me regardes comme cela ? Détends-toi », chuchote-t-elle, en caressant le nez de la petite fille, lovée dans la paume de sa main. Née prématurée, elle flotte encore dans son body bleu marine à pois taille « 00 » et agite ses petites mains en signe d’impatience.⁣ L’épidémie de Covid-19 semble ici bien lointaine, mais elle n’en bouscule pas moins la vie des jeunes parents, avec son cortège de règles. Assise dans la pénombre de la fin d’après midi, Charlène regarde attendrie sa petite Gemma, née il y a trois semaines, avec un mois et demi d’avance. Le papa patiente à l’extérieur, car seul un parent à la fois est autorisé à venir dans l’unité pour limiter les contacts entre familles. « Nous nous relayons, chacun une heure, jusqu’à ce qu’elle soit bien endormie. Et le 31 [décembre], nous sommes restés toute la nuit auprès d’elle », raconte la jeune maman.⁣ « Ces restrictions de visite, c’est ce qu’il y a de plus difficile pour les parents. Il y a même une période, au printemps, où c’était une heure par parent par jour », souligne Marielle Quellier, puéricultrice, en câlinant un minuscule bébé posé sur ses genoux, une multitude d’électrodes colorées dépassant de son body.⁣ -⁣ 1 : Dans le service néonatalogie de l’hôpital Bichat le 7 janvier. Nathalie Kassar et Marielle Quelle, infirmières puéricultrices⁣ 2 : Une maman donne le premier bain à son fils, sous le regard des infirmières⁣ 3 : Charlotte Berte, étudiante infirmière, et Pauline Schwartz, infirmière puéricultrice⁣ 4 : Aurore Mandouki, infirmière puéricultrice, nourrit un enfant prématuré⁣ 5 : Réunion au sein du service « suites de couche »⁣ 6 : Jennifer Le Croller, infirmière⁣ -⁣ Photos : Julie Balagué (@juliebalague) #PourLeMonde⁣ -⁣ #maternite #covid19 #hopital」1月12日 23時34分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 1月12日 23時34分


Le couloir de l’unité de néonatalogie de l’hôpital Bichat, dans le nord de Paris, brille encore de l’éclat de Noël. A l’entrée, un joli sapin, paré de guirlandes, des pochoirs floconneux aux fenêtres, et des dizaines de boules colorées suspendues au plafond. Dans la douce lumière de ce début janvier, Aurore Mandouki, puéricultrice, fait patienter un minuscule bébé qui attend son biberon. « Pourquoi tu me regardes comme cela ? Détends-toi », chuchote-t-elle, en caressant le nez de la petite fille, lovée dans la paume de sa main. Née prématurée, elle flotte encore dans son body bleu marine à pois taille « 00 » et agite ses petites mains en signe d’impatience.⁣
L’épidémie de Covid-19 semble ici bien lointaine, mais elle n’en bouscule pas moins la vie des jeunes parents, avec son cortège de règles. Assise dans la pénombre de la fin d’après midi, Charlène regarde attendrie sa petite Gemma, née il y a trois semaines, avec un mois et demi d’avance. Le papa patiente à l’extérieur, car seul un parent à la fois est autorisé à venir dans l’unité pour limiter les contacts entre familles. « Nous nous relayons, chacun une heure, jusqu’à ce qu’elle soit bien endormie. Et le 31 [décembre], nous sommes restés toute la nuit auprès d’elle », raconte la jeune maman.⁣
« Ces restrictions de visite, c’est ce qu’il y a de plus difficile pour les parents. Il y a même une période, au printemps, où c’était une heure par parent par jour », souligne Marielle Quellier, puéricultrice, en câlinant un minuscule bébé posé sur ses genoux, une multitude d’électrodes colorées dépassant de son body.⁣
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1 : Dans le service néonatalogie de l’hôpital Bichat le 7 janvier. Nathalie Kassar et Marielle Quelle, infirmières puéricultrices⁣
2 : Une maman donne le premier bain à son fils, sous le regard des infirmières⁣
3 : Charlotte Berte, étudiante infirmière, et Pauline Schwartz, infirmière puéricultrice⁣
4 : Aurore Mandouki, infirmière puéricultrice, nourrit un enfant prématuré⁣
5 : Réunion au sein du service « suites de couche »⁣
6 : Jennifer Le Croller, infirmière⁣
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Photos : Julie Balagué (@juliebalague) #PourLeMonde⁣
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2021/1/12

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