ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「« Le huis clos, normalement, c’est quand t’as fait une connerie ! » Ancien médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992, Laurent Munier jette un regard désabusé, vendredi 11 décembre, sur l’enceinte du Phare, l’antre du Chambéry Savoie Mont-Blanc Handball dont il est le directeur général. Les lumières s’éteignent, la sono crache les riffs de Thunderstruck d’AC/DC, l’ambiance s’annonce électrique pour la réception d’Ivry. Mais la salle est vide. Il n’y a pas de public.⁣ Depuis le reconfinement fin octobre, toutes les rencontres de sport professionnel en France se disputent à huis clos, et la cité savoyarde ne fait pas exception : pas l’ombre d’un spectateur depuis trois matchs au Phare, qui rassemble d’ordinaire 3 700 fidèles par rencontre.⁣ « Ça fait vingt-trois ans que je suis président de ce club, à aucun moment je ne pouvais imaginer une salle vide les soirs de match, c’est d’une tristesse… », se désole Alain Poncet, qui dirige Chambéry. Pas plus que le Savoyard n’aurait pensé perdre 120 000 euros par match à domicile.⁣ Comme nombre de clubs de basket, de handball ou de volley, Chambéry s’appuie pour une très large part (70 %) sur les recettes de billetterie (abonnés et grand public) et, surtout – plus de 50 % du budget –, sur les partenariats privés (places pour les entreprises, salons privés, séminaires…). Un modèle économique peu dépendant des subventions publiques (autour de 20 %), mais qui pâtit des matchs sans public.⁣ -⁣ 1 : Alain Poncet, Président du club de handball de Chambéry dans les tribunes du Phare, où ont été placés de faux supporters⁣ 2-3-4-5 : Au Phare, la salle de handball du club de Chambéry, le 11 décembre, lors de la rencontre entre Chambéry et Ivry dans le cadre de la douzième journée du championnat de France de Handball de 1ère division⁣ -⁣ Photos : Sylvain Frappat #PourLeMonde⁣ -⁣ #sport #covid #handball #Chambery」12月25日 7時46分