ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「L’année 2020 promettait fêtes et fastes au château de Versailles qui voyait l’Opéra royal doublement crédité de 250 ans d’existence depuis sa création en 1770, et d’une dernière décennie de bons et royaux services, depuis sa réouverture après travaux en 2009.⁣ Mais ni l’architecte Ange-Jacques Gabriel, concepteur du bâtiment édifié pour les noces du futur Louis XVI et de l’archiduchesse d’Autriche Marie-Antoinette, ni le maître de la saison musicale de céans, Laurent Brunner, n’auraient pu prévoir le coronavirus. Comme partout, beaucoup d’annulations. Ainsi que quelques reports, comme pour Platée, de Rameau, sous la direction d’Hervé Niquet, initialement prévue en juin, désormais espérée dans deux ans. D’autres productions enfin, poussées à leur terme, sont visibles en streaming – c’est le cas des Paladins (Rameau), version de concert dirigée par Valentin Tournet captée par France Télévisions, également gravée par le label Château de Versailles Spectacles. Une politique discographique renforcée, quasiment devenue la norme.⁣ Laurent Brunner n’est pas peu fier d’avoir réveillé depuis dix ans la Belle au bois dormant que fut si longtemps la plus grande scène d’Europe jusqu’à l’inauguration du Palais Garnier, à Paris, en 1875. « L’Opéra royal n’était pas une vraie scène d’opéra, rappelle-t-il, mais une salle modulable, où l’on organisait réceptions, soupers royaux et bals parés (masqués). ». Ici, « l’acoustique d’aujourd’hui est comparable à celle du XVIIIe siècle ».⁣ -⁣ L’Opéra royal du château de Versailles, en mai 2013. Photo : Caroline Doutre / (@chateauversailles.spectacles)⁣ -⁣ #culture #opera #patrimoine」12月24日 0時01分