ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 12月20日 22時09分
La justice britannique a reconnu que la mort d' Ella Adoo-Kissi-Debrah à l’âge de 9 ans en 2013, après des crises d’asthme sévère, était liée à la pollution de l’air à Londres. Une première. Dans une décision sans précédent rendue mercredi 16 décembre à Londres, le coroner, officier de police chargé d’établir les causes des morts violentes, a jugé que le décès d’Ella Adoo-Kissi-Debrah n’était pas seulement dû à une insuffisance respiratoire aiguë causée par un asthme sévère, comme l’avait d’abord conclu la justice en 2014, mais le résultat d’une exposition chronique à des niveaux de pollution élevés, liés au trafic routier. Ella vivait dans le quartier populaire de Lewisham, à 25 mètres du South Circular, un axe très fréquenté du sud de la capitale.
Après la disparition brutale d’Ella, Rosamund, sa mère, a abandonné son métier de professeure de psychologie et de philosophie pour « sensibiliser », « éduquer » face à cette « urgence sanitaire ». Son histoire tragique, elle l’a racontée à la presse britannique. Avec conviction. Le prestigieux Times a lancé une campagne « Clean Air for All » en 2019. Des journalistes viennent de Suède ou de Corée du Sud recueillir son témoignage. Maria Neira, directrice à l’OMS, en a fait son « ambassadrice de cœur » dans sa croisade contre la pollution de l’air.
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Photo : Rosamund Adoo-Kissi-Debrah montrant un portrait de sa fille, Ella Adoo-Kissi-Debrah, à Londres, le 30 novembre, Hollie Adams / AFP (@afpphotos)
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2020/12/20