ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Au cœur de l’hôpital Bichat, à Paris, Le Monde raconte, depuis le mois d’octobre et tout au long de la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, les vies bouleversées des soignants, des patients et de leurs familles.⁣ Mardi 24 novembre, un peu avant 23 heures. Reynald est en train de regarder un documentaire à la télévision quand l’appel tant attendu de l’hôpital Bichat arrive enfin : grâce au don d’une famille, deux poumons sont disponibles pour lui. A 45 ans, il souffre d’une insuffisance respiratoire grave, et a été inscrit voilà un an sur la liste d’attente de l’Agence de biomédecine, qui coordonne les prélèvements dans toute la France. Mais avec le Covid, tout s’est ralenti : moins de donneurs, moins de médecins pour prélever les organes, moins de lits de réanimation pour accueillir les malades après leur opération.⁣ Reynald sera le 43e greffé pulmonaire de l’année. Il patiente depuis dans une chambre au dixième étage de l’hôpital, habillé du pyjama bleu foncé de l’hôpital, sous un drap jaune pâle. « J’aimerais tant dire merci aux familles, elles ne sont pas obligées, c’est vraiment noble », précise-t-il, avec émotion.⁣ Si la répartition des lits entre patients atteints du Covid ou d’autres pathologies se maintient, « cela aura un impact sur l’activité chirurgicale », souligne Brice Lortat-Jacob, anesthésiste-réanimateur, en rappelant qu’en temps normal le service de réanimation « tourne à 100 % ».⁣ L’équilibre entre les deux catégories de patients reste fragile. Pour cette deuxième vague, les médecins n’ont pas eu à faire de choix, mais « la question peut se poser à tout instant en cas de nouvelle épidémie d’un nouveau virus plus agressif, ou d’évolution du virus actuel conduisant à un nombre de décès accru », prévient Philippe Montravers, chef du service d’anesthésie-réanimation. Selon lui, « le pays ne peut pas faire l’économie d’un débat éthique » sur ce sujet. « Mais ce n’est pas aux médecins, qui sont juges et parties, de décider. »⁣ -⁣ Lobectomie inférieure gauche du poumon réalisée à l’aide d’un robot chirurgical.⁣ Photo Julie Balagué (@juliebalague) #PourLeMonde⁣ -⁣ #covid19 #hôpital #greffe」11月30日 21時12分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 11月30日 21時12分


Au cœur de l’hôpital Bichat, à Paris, Le Monde raconte, depuis le mois d’octobre et tout au long de la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, les vies bouleversées des soignants, des patients et de leurs familles.⁣
Mardi 24 novembre, un peu avant 23 heures. Reynald est en train de regarder un documentaire à la télévision quand l’appel tant attendu de l’hôpital Bichat arrive enfin : grâce au don d’une famille, deux poumons sont disponibles pour lui. A 45 ans, il souffre d’une insuffisance respiratoire grave, et a été inscrit voilà un an sur la liste d’attente de l’Agence de biomédecine, qui coordonne les prélèvements dans toute la France. Mais avec le Covid, tout s’est ralenti : moins de donneurs, moins de médecins pour prélever les organes, moins de lits de réanimation pour accueillir les malades après leur opération.⁣
Reynald sera le 43e greffé pulmonaire de l’année. Il patiente depuis dans une chambre au dixième étage de l’hôpital, habillé du pyjama bleu foncé de l’hôpital, sous un drap jaune pâle. « J’aimerais tant dire merci aux familles, elles ne sont pas obligées, c’est vraiment noble », précise-t-il, avec émotion.⁣
Si la répartition des lits entre patients atteints du Covid ou d’autres pathologies se maintient, « cela aura un impact sur l’activité chirurgicale », souligne Brice Lortat-Jacob, anesthésiste-réanimateur, en rappelant qu’en temps normal le service de réanimation « tourne à 100 % ».⁣
L’équilibre entre les deux catégories de patients reste fragile. Pour cette deuxième vague, les médecins n’ont pas eu à faire de choix, mais « la question peut se poser à tout instant en cas de nouvelle épidémie d’un nouveau virus plus agressif, ou d’évolution du virus actuel conduisant à un nombre de décès accru », prévient Philippe Montravers, chef du service d’anesthésie-réanimation. Selon lui, « le pays ne peut pas faire l’économie d’un débat éthique » sur ce sujet. « Mais ce n’est pas aux médecins, qui sont juges et parties, de décider. »⁣
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Lobectomie inférieure gauche du poumon réalisée à l’aide d’un robot chirurgical.⁣
Photo Julie Balagué (@juliebalague) #PourLeMonde⁣
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2020/11/30

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