ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Sur la place centrale de Goris, la dernière ville arménienne avant le Haut-Karabakh, trois militaires passent sans hâte devant une fausse tour Eiffel, sous une neige fine. L’écho des bombardements et des drones qui déchiraient le ciel dans l’enclave voisine a disparu depuis le cessez-le-feu du 9 novembre consacrant la victoire de l’Azerbaïdjan dans ce territoire disputé.⁣ D’ordinaire courue par les touristes, Goris a vécu pendant six semaines au rythme de la guerre et accueilli des milliers de personnes fuyant les combats. L’Arménie compte aujourd’hui 100 000 réfugiés, dont une grande majorité de femmes et d’enfants.⁣ Entre 15 000 et 25 000 sont déjà repartis depuis le 14 novembre, selon les estimations. Mais d’autres continuent d’arriver, avec la restitution progressive de trois districts entourant le Haut-Karabakh – Agdam, Kelbajar et Latchine – qui échappaient au contrôle de Bakou depuis près de trente ans après la première guerre. Ces habitants dépossédés de leurs terres, qui représentent près de 30 % de la population du Haut-Karabakh enregistrée avant le conflit, arrivent dans une Arménie exsangue après la défaite, alors que le nombre de cas de Covid-19 explose et qu’une crise économique majeure se profile.⁣ -⁣ 1 : Mariné Marutyan (à droite) avec son fils Hrante, né le 4 octobre et Mariam Balasanyan avec sa fille Eva, née le 18 octobre. Les deux mères de famille sont hébergées chez un ami à Goris⁣ 2 : L’hôtel Goris, où sont logés les réfugiés, le 23 novembre⁣ 3 : Au centre d’aide humanitaire de Goris⁣ 4 : Des camions militaires à Goris⁣ 5 : Valentina Gabrielian, 31 ans, sa fille Raya 7 ans et son fils Armane 5 ans, dans le restaurant de l’hôtel Goris où ils sont réfugiés⁣ 6 : Vartan Mangassarian, 62 ans, vient d’arriver à Goris. Il a laissé derrière lui sa maison, située sur le territoire rendu à l’Azerbaïdjan après l’accord de paix⁣ 7 : Mila Haynapetyan et ses enfants (de gauche à droite) Susik, Milena, Angela, Sevak, Samvel, dans l’hôtel Goris⁣ 8 : Des enfants de réfugiés jouent dans la neige devant l’hôtel Goris.⁣ -⁣ Photos : Olga Kravets (@kravetsphoto) / Noor ( @noorimages)#PourLeMonde⁣ -⁣ #Armenie #Azerbaidjan #conflits」11月27日 3時02分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 11月27日 03時02分


Sur la place centrale de Goris, la dernière ville arménienne avant le Haut-Karabakh, trois militaires passent sans hâte devant une fausse tour Eiffel, sous une neige fine. L’écho des bombardements et des drones qui déchiraient le ciel dans l’enclave voisine a disparu depuis le cessez-le-feu du 9 novembre consacrant la victoire de l’Azerbaïdjan dans ce territoire disputé.⁣
D’ordinaire courue par les touristes, Goris a vécu pendant six semaines au rythme de la guerre et accueilli des milliers de personnes fuyant les combats. L’Arménie compte aujourd’hui 100 000 réfugiés, dont une grande majorité de femmes et d’enfants.⁣
Entre 15 000 et 25 000 sont déjà repartis depuis le 14 novembre, selon les estimations. Mais d’autres continuent d’arriver, avec la restitution progressive de trois districts entourant le Haut-Karabakh – Agdam, Kelbajar et Latchine – qui échappaient au contrôle de Bakou depuis près de trente ans après la première guerre. Ces habitants dépossédés de leurs terres, qui représentent près de 30 % de la population du Haut-Karabakh enregistrée avant le conflit, arrivent dans une Arménie exsangue après la défaite, alors que le nombre de cas de Covid-19 explose et qu’une crise économique majeure se profile.⁣
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1 : Mariné Marutyan (à droite) avec son fils Hrante, né le 4 octobre et Mariam Balasanyan avec sa fille Eva, née le 18 octobre. Les deux mères de famille sont hébergées chez un ami à Goris⁣
2 : L’hôtel Goris, où sont logés les réfugiés, le 23 novembre⁣
3 : Au centre d’aide humanitaire de Goris⁣
4 : Des camions militaires à Goris⁣
5 : Valentina Gabrielian, 31 ans, sa fille Raya 7 ans et son fils Armane 5 ans, dans le restaurant de l’hôtel Goris où ils sont réfugiés⁣
6 : Vartan Mangassarian, 62 ans, vient d’arriver à Goris. Il a laissé derrière lui sa maison, située sur le territoire rendu à l’Azerbaïdjan après l’accord de paix⁣
7 : Mila Haynapetyan et ses enfants (de gauche à droite) Susik, Milena, Angela, Sevak, Samvel, dans l’hôtel Goris⁣
8 : Des enfants de réfugiés jouent dans la neige devant l’hôtel Goris.⁣
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Photos : Olga Kravets (@kravetsphoto) / Noor ( @noorimages)#PourLeMonde⁣
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#Armenie #Azerbaidjan #conflits


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2020/11/27

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