ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 6月21日 20時28分
Depuis le début du confinement, à la fin de mars, le centre de distribution des Restos du cœur dans le 11e arrondissement de Paris vient en aide à 2 500 personnes par semaine, soit une hausse de 70 % par rapport à la même période l’année dernière. « En temps normal, on prend le temps de tailler une bavette avec les gens. Mais là, on les fait rentrer un par un – distanciation physique oblige – on remplit leur chariot et au revoir. Ça ne dure pas plus d’une minute trente. On n’est absolument plus dans l’accueil et l’accompagnement… », regrette Philippe Blanc, le responsable du centre.
La crise économique liée au coronavirus a durement touché les plus précaires, au point d’accroître considérablement les besoins d’aides alimentaires d’un nouveau public : étudiants n’ayant plus accès aux « restos U », foyers modestes dont les enfants ne vont plus à la cantine, CDD ou intérimaires mis au chômage partiel, travailleurs illégaux, etc. Beaucoup d’entre eux, déjà sur la corde raide financière, se sont retrouvés dans une impasse budgétaire et sont venus toquer à la porte des associations.
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1 : Une bénévole des Restos du cœur prépare les aliments avant la distribution, le 18 juin, pour plus de 300 personnes.
2 : Manuela vient chercher un sac de provisions « pour la deuxième fois seulement ». Avant le confinement, cette Brésilienne de 60 ans travaillait comme femme de ménage et touchait environ 500 euros par mois. « Je ne sais pas quand est-ce qu’on pourra retravailler. C’est difficile, c’est difficile… ».
3 : Dans le centre de distribution, le 18 juin.
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Photos : Guillaume Herbaut (@guillaumeherbaut) #PourLeMonde
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2020/6/21