Le régime chinois déporte en masse les minorités turcophones et musulmanes ouïgours et kazakhes dans des camps. La Chine présente officiellement ces camps comme de banals centres de déradicalisation et de « formation professionnelle » de ses minorités, où les étudiants seraient rémunérés pour du travail en atelier. « Le Monde » a pu recueillir les rares témoignages d’anciens détenus. 1/5 : Orinbek Koksebek, 38 ans, a passé 125 jours en détention en Chine début 2018. Lui qui parle très mal le mandarin devait apprendre par cœur des chansons chinoises sous peine de cinq ans en détention. A six reprises, il fut envoyé au cachot, un espace noir, très étroit, pour 24 heures, nourri d’un seul beignet, sans eau. Almaty, Kazakhstan, décembre. 2/5 : Dans les rues d’Almaty. Almaty, Kazakhstan, décembre. 3/5 Basitova Guzel, 34 ans est une Ouïgoure dont la famille est établie de longue date au Kazakhstan. Elle s’est rendue en 2017 dans le village près de Ghulja, au Xinjiang, d’où venait son mari ouïgour, Mejit Adkham, car les autorités locales ne voulaient plus le laisser rentrer au Kazakhstan où il vivait avec leurs enfants après une visite. Almaty, Kazakhstan, décembre. 4/5 : Sophia, nom d’emprunt qu’elle a choisi, a 20 ans, a voulu goûter à la liberté en partant suivre un cours préparatoire d’université dans une ville du nord du Kazakhstan, et s’est retrouvée en prison à son retour en Chine. Pour rien. Revenue au Kazakhstan, elle vient d’avoir sa carte de résidente permanente de ce pays. Mais citoyenne chinoise d’ethnie kazakhe, elle n’aurait aucun recours si elle était rapatriée pour une raison ou une autre dans son Xinjiang natal. Almaty, Kazakhstan, décembre 2018. 5/5 : Marmar Torekhan, 12 ans, vit dans la ferme de ses grands-parents, à Karaturyk, à une centaine de kilomètres d’Almaty. Elle a vu il y a deux ans ses parents, résidents du Kazakhstan mais pas encore naturalisés, être invités à retourner en Chine pour des formalités administratives, et ne jamais revenir. Karaturyk, Kazakhstan, décembre 2018. - Photo : Romain Champalaune #PourleMonde - Lire notre article : https ://lemde.fr/2BI1KXz - #ouigour #Kazakhstan #Chine

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 12月28日 23時24分


Le régime chinois déporte en masse les minorités turcophones et musulmanes ouïgours et kazakhes dans des camps. La Chine présente officiellement ces camps comme de banals centres de déradicalisation et de « formation professionnelle » de ses minorités, où les étudiants seraient rémunérés pour du travail en atelier. « Le Monde » a pu recueillir les rares témoignages d’anciens détenus.

1/5 : Orinbek Koksebek, 38 ans, a passé 125 jours en détention en Chine début 2018. Lui qui parle très mal le mandarin devait apprendre par cœur des chansons chinoises sous peine de cinq ans en détention. A six reprises, il fut envoyé au cachot, un espace noir, très étroit, pour 24 heures, nourri d’un seul beignet, sans eau. Almaty, Kazakhstan, décembre.

2/5 : Dans les rues d’Almaty. Almaty, Kazakhstan, décembre.

3/5 Basitova Guzel, 34 ans est une Ouïgoure dont la famille est établie de longue date au Kazakhstan. Elle s’est rendue en 2017 dans le village près de Ghulja, au Xinjiang, d’où venait son mari ouïgour, Mejit Adkham, car les autorités locales ne voulaient plus le laisser rentrer au Kazakhstan où il vivait avec leurs enfants après une visite. Almaty, Kazakhstan, décembre.

4/5 : Sophia, nom d’emprunt qu’elle a choisi, a 20 ans, a voulu goûter à la liberté en partant suivre un cours préparatoire d’université dans une ville du nord du Kazakhstan, et s’est retrouvée en prison à son retour en Chine. Pour rien. Revenue au Kazakhstan, elle vient d’avoir sa carte de résidente permanente de ce pays. Mais citoyenne chinoise d’ethnie kazakhe, elle n’aurait aucun recours si elle était rapatriée pour une raison ou une autre dans son Xinjiang natal. Almaty, Kazakhstan, décembre 2018.

5/5 : Marmar Torekhan, 12 ans, vit dans la ferme de ses grands-parents, à Karaturyk, à une centaine de kilomètres d’Almaty. Elle a vu il y a deux ans ses parents, résidents du Kazakhstan mais pas encore naturalisés, être invités à retourner en Chine pour des formalités administratives, et ne jamais revenir. Karaturyk, Kazakhstan, décembre 2018.
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Photo : Romain Champalaune #PourleMonde
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2018/12/28

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