ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 8月5日 22時12分

Dans ce petit pays d’Amérique centrale d’à peine 7 millions d’habitants, les prisons se sont remplies, explosant leur capacité d’accueil.

Il faut dire que le travail social est invisible, et les programmes publics de réhabilitation brillent par leur absence. C’est dans ce vide extrême que les Eglises évangéliques ont su prospérer et convertir de nouveaux adeptes.

1/4 : Roberto, ancien « mara » et membre de l’Eglise Eben Ezer, se prépare avant la remise d’un diplôme certifiant son engagement à changer. Quelques semaines plus tard, il sera arrêté avec d’autres personnes pour « association illicite », ses tatouages rappelant à tous son passé.

2/4 « Champo », chef du gang 18 participe à une cérémonie religieuse, dans le centre carcéral de San Francisco de Gotera. Le directeur de la prison, Oscar David de Navides Bermudez, annonce que plus de 120 membres de gang se sont convertis dans les derniers mois.

3/4 Edwin révèle un tatouage qu’il garde toujours caché à l’aide d’un col fermé et d’une cravate. Il est un ancien membre de gang qu’il a quitté en 2010, lorsqu’il a « rencontré Dieu ». Il prêche aujourd’hui pour l’Eglise évangélique auprès des défavorisés et anciens gangsters.

4/4 Jose Rolando a reçu 34 séances de détatouage pour effacer son appartenance au gang 18. Après sa détention, il a été hébergé pendant plusieurs années dans l’église Eber Ezer, qui accueille les repentis convertis.

Photos : @nadege_mazars / @studiohanslucas

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