ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, mardi 11 avril, au boycott des travaux du Parlement après que les médias privés et étrangers ont été empêchés de couvrir la séance plénière pour la deuxième fois consécutive. Sous la pression, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a annoncé que tous les médias pourraient être accrédités à partir de ce mercredi. Une petite victoire dans un contexte de plus en plus pesant pour les journalistes en #tunisie.  Présent devant le siège de l’institution, Yassine Jelassi, le président du SNJT, a dénoncé « une volonté de retourner aux anciennes pratiques », avec « un Parlement fermé et opaque ». « Les médias publics se transforment en médias gouvernementaux, s’alarme Khaoula Boukrim, rédactrice en chef du site d’information Kashf Media. On ne peut même pas compter sur la télévision nationale pour retransmettre correctement la séance plénière, il lui arrive de couper le son. »  Après le coup de force du président Kaïs Saïed, le 25 juillet 2021, et le limogeage trois jours plus tard du PDG de la télévision nationale, la nouvelle direction n’a pas tardé à exclure de ses plateaux toute voix dissidente, avec une programmation dénuée de débats politiques et un journal qui communique en priorité sur les activités de l’exécutif. - #tunisie #medias #journalisme #libertedelapresse #democratie - Texte : Monia Ben Hamadi - Photo : Amira Mohamed, la vice-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens, dans son bureau à Tunis, le 4 octobre 2022. @jihed_abidellaoui / Reuters」4月14日 23時58分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 4月14日 23時58分


Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, mardi 11 avril, au boycott des travaux du Parlement après que les médias privés et étrangers ont été empêchés de couvrir la séance plénière pour la deuxième fois consécutive. Sous la pression, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a annoncé que tous les médias pourraient être accrédités à partir de ce mercredi. Une petite victoire dans un contexte de plus en plus pesant pour les journalistes en #tunisie.

Présent devant le siège de l’institution, Yassine Jelassi, le président du SNJT, a dénoncé « une volonté de retourner aux anciennes pratiques », avec « un Parlement fermé et opaque ». « Les médias publics se transforment en médias gouvernementaux, s’alarme Khaoula Boukrim, rédactrice en chef du site d’information Kashf Media. On ne peut même pas compter sur la télévision nationale pour retransmettre correctement la séance plénière, il lui arrive de couper le son. »

Après le coup de force du président Kaïs Saïed, le 25 juillet 2021, et le limogeage trois jours plus tard du PDG de la télévision nationale, la nouvelle direction n’a pas tardé à exclure de ses plateaux toute voix dissidente, avec une programmation dénuée de débats politiques et un journal qui communique en priorité sur les activités de l’exécutif.
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#tunisie #medias #journalisme #libertedelapresse #democratie
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Texte : Monia Ben Hamadi
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Photo : Amira Mohamed, la vice-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens, dans son bureau à Tunis, le 4 octobre 2022. @jihed_abidellaoui / Reuters


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2023/4/14

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