ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Julien Bernard le dit sans ambages : « “Des bras pour ton assiette”, ça n’a servi à rien. » Pendant le premier confinement, le maraîcher installé à Uchaux (Vaucluse) a reçu cinquante candidatures en réponse à l’appel des autorités à venir aider les agriculteurs. Sept ont tenu plus d’une semaine : un coiffeur, une toiletteuse pour chien et cinq étudiants. « Les autres nous ont lâché en disant “c’est trop dur !” et ne sont jamais revenus ».⁣ La préparation des champs puis les premières récoltes – asperges et fraises – n’auraient pu avoir lieu sans l’aide de 17 travailleurs tunisiens arrivés en France juste avant la fermeture des frontières, le 17 mars 2020. Le schéma se répète cette année : sous les serres couvertes de panneaux photovoltaïques, Wissem et Saber, originaires de la région de Kasserine, s’attellent déjà à la préparation des sillons avant la plantation de tomates et de concombres.⁣ ⁣ Depuis la mi-décembre, plus de 500 saisonniers étrangers sont arrivés dans le département par quatre vols spécialement affrétés depuis le Maroc et la Tunisie. Une dérogation préfectorale obtenue par la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) permet de faciliter le passage aux frontières des travailleurs… tant que celles-ci demeurent ouvertes : la saison de nombreux agriculteurs du Vaucluse dépend de l’évolution des restrictions liées à l’épidémie de Covid-19.⁣ -⁣ 1 : Des employés saisonniers tunisiens dans l’exploitation de la famille Bernard, à Uchaux dans le Vaucluse, le 23 février⁣ 2 : Fadj , travailleur saisonnier tunisien⁣ 3 : Dans une serre de la famille Bernard à Uchaux dans le Vaucluse⁣ 4 : Julien Bernard, de dos, et des employés tunisiens à Uchaux dans le Vaucluse⁣ 5 : Des travailleurs étrangers en provenance d’autres pays bénéficient également de facilités pour entrer sur le territoire, comme ici Daniel Pereda et son neveu Emilio Campo, venus de la ville de Fuentes en Andalousie, pour travailler chez le viticulteur Nicolas Olive à La Tour d’Aigues dans le Vaucluse⁣ -⁣ Photos : France Keyser (@france_keyser) / MYOP (@agence_myop) #PourLeMonde⁣ -⁣ #travail #agriculture #Vaucluse」2月27日 0時00分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月27日 00時00分


Julien Bernard le dit sans ambages : « “Des bras pour ton assiette”, ça n’a servi à rien. » Pendant le premier confinement, le maraîcher installé à Uchaux (Vaucluse) a reçu cinquante candidatures en réponse à l’appel des autorités à venir aider les agriculteurs. Sept ont tenu plus d’une semaine : un coiffeur, une toiletteuse pour chien et cinq étudiants. « Les autres nous ont lâché en disant “c’est trop dur !” et ne sont jamais revenus ».⁣
La préparation des champs puis les premières récoltes – asperges et fraises – n’auraient pu avoir lieu sans l’aide de 17 travailleurs tunisiens arrivés en France juste avant la fermeture des frontières, le 17 mars 2020. Le schéma se répète cette année : sous les serres couvertes de panneaux photovoltaïques, Wissem et Saber, originaires de la région de Kasserine, s’attellent déjà à la préparation des sillons avant la plantation de tomates et de concombres.⁣

Depuis la mi-décembre, plus de 500 saisonniers étrangers sont arrivés dans le département par quatre vols spécialement affrétés depuis le Maroc et la Tunisie. Une dérogation préfectorale obtenue par la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) permet de faciliter le passage aux frontières des travailleurs… tant que celles-ci demeurent ouvertes : la saison de nombreux agriculteurs du Vaucluse dépend de l’évolution des restrictions liées à l’épidémie de Covid-19.⁣
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1 : Des employés saisonniers tunisiens dans l’exploitation de la famille Bernard, à Uchaux dans le Vaucluse, le 23 février⁣
2 : Fadj , travailleur saisonnier tunisien⁣
3 : Dans une serre de la famille Bernard à Uchaux dans le Vaucluse⁣
4 : Julien Bernard, de dos, et des employés tunisiens à Uchaux dans le Vaucluse⁣
5 : Des travailleurs étrangers en provenance d’autres pays bénéficient également de facilités pour entrer sur le territoire, comme ici Daniel Pereda et son neveu Emilio Campo, venus de la ville de Fuentes en Andalousie, pour travailler chez le viticulteur Nicolas Olive à La Tour d’Aigues dans le Vaucluse⁣
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2021/2/27

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