ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Asseta ne se rappelle plus quand ni comment elle est arrivée dans la petite cour poussiéreuse du centre médical de Kongoussi, à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il paraît que ses jambes et son corps décharnés ne répondaient plus. Que ses yeux ruisselaient de larmes. La jeune femme se souvient simplement qu’elle voulait « en finir ». C’est Joseph Badini, un infirmier spécialisé en psychiatrie, qui l’a accueillie, en novembre 2020, au sortir de l’ambulance. « Elle était en pleine crise de panique », confie-t-il. Depuis qu’elle a survécu à l’attaque qui a visé son village, Gomdé, dans la région du Sahel, en 2018, Asseta a été déplacée trois fois à cause des violences. Une partie de sa famille a été massacrée.⁣ « Dépression, idées suicidaires, insomnie, anorexie… Ce sont les signes typiques du trouble de stress post-traumatique », détaille Joseph Badini, assis derrière un bureau sur lequel s’entasse une pile de dossiers. Des cas comme celui-là, l’infirmier en a pris en charge 78 en 2020, 82 en 2019. Des femmes, pour la plupart, qu’il s’efforce d’écouter et de soigner.⁣ -⁣ 1 : Asseta est réfugiée à Kongoussi avec ses deux filles⁣ 2 : Au village de Boulounga le 10 février, une femme se dirige vers un local où la sage-femme de Médecins du Monde reçoit des patientes⁣ 3 : Joseph Badini, assistant de santé mentale au centre médical de Kongoussi le 12 février⁣ 4 : Maïmouna (le nom a été changé), 55 ans, est tombée en dépression lorsque que son mari l’a abandonnée à la suite des violences dans son village, Kiella. Seule, dans une situation précaire, avec désormais 13 enfants à sa charge, elle a pensé mettre fin à ses jours⁣ -⁣ Photos : Sophie Garcia (@sgarcia_photo) #PourLeMonde⁣ -⁣ #BurkinaFaso #medecinsdumonde」2月24日 20時00分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月24日 20時00分


Asseta ne se rappelle plus quand ni comment elle est arrivée dans la petite cour poussiéreuse du centre médical de Kongoussi, à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il paraît que ses jambes et son corps décharnés ne répondaient plus. Que ses yeux ruisselaient de larmes. La jeune femme se souvient simplement qu’elle voulait « en finir ». C’est Joseph Badini, un infirmier spécialisé en psychiatrie, qui l’a accueillie, en novembre 2020, au sortir de l’ambulance. « Elle était en pleine crise de panique », confie-t-il. Depuis qu’elle a survécu à l’attaque qui a visé son village, Gomdé, dans la région du Sahel, en 2018, Asseta a été déplacée trois fois à cause des violences. Une partie de sa famille a été massacrée.⁣
« Dépression, idées suicidaires, insomnie, anorexie… Ce sont les signes typiques du trouble de stress post-traumatique », détaille Joseph Badini, assis derrière un bureau sur lequel s’entasse une pile de dossiers. Des cas comme celui-là, l’infirmier en a pris en charge 78 en 2020, 82 en 2019. Des femmes, pour la plupart, qu’il s’efforce d’écouter et de soigner.⁣
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1 : Asseta est réfugiée à Kongoussi avec ses deux filles⁣
2 : Au village de Boulounga le 10 février, une femme se dirige vers un local où la sage-femme de Médecins du Monde reçoit des patientes⁣
3 : Joseph Badini, assistant de santé mentale au centre médical de Kongoussi le 12 février⁣
4 : Maïmouna (le nom a été changé), 55 ans, est tombée en dépression lorsque que son mari l’a abandonnée à la suite des violences dans son village, Kiella. Seule, dans une situation précaire, avec désormais 13 enfants à sa charge, elle a pensé mettre fin à ses jours⁣
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2021/2/24

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