ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月23日 00時15分
Ni les deux morts de Mandalay, tués par la police samedi 20 février, ni la promesse d’élections « libres et justes » dans un futur indéterminé, ni les mises en garde adressées aux jeunes manifestants risquant de « mourir » en rejoignant les grands rassemblements antirégime, rien n’y fait : trois semaines après le coup d’état militaire du 1er février, la colère des Birmans ne faiblit pas. La Birmanie est debout, dressée comme un cobra furieux contre les « hommes en vert », couleur de l’uniforme des officiers de la Tatmadaw (les forces armées birmanes).
La soirée de samedi aura été la plus sanglante depuis le début des manifestations, il y a une quinzaine de jours : la police a ouvert le feu sur des manifestants, près du port de Mandalay, la deuxième ville du pays, bordée par le grand fleuve Irrawaddy. Après avoir utilisé des canons à eau et des balles de caoutchouc contre une foule de protestataires désireux de protéger des employés du port en grève – que les forces de l’ordre voulaient obliger à reprendre le travail –, les policiers ont tiré à balles réelles. Bilan, deux morts et au moins six blessés, certains dans un état grave.
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Veillée d’hommage aux victimes du coup d’état militaire, à Rangoun en Birmanie, le 21 février. Photo : Reuters (@reuters)
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2021/2/23