ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「« Marseillisation » d’une ville : se dit, en langage policier, d’un territoire où se répètent des règlements de comptes provoqués par le trafic de stupéfiants. Dans le quartier des Izards, quatre homicides en deux mois ont réveillé le spectre de la « marseillisation » de Toulouse. Selon le procureur de la République Dominique Alzeari, « la grille de lecture générale de ces assassinats commence à émerger, avec des connexions jusqu’à Paris et Marseille », notamment grâce à de nouvelles arrestations, mises en examen et incarcérations de suspects de meurtres qui ont eu lieu ce 4 novembre.⁣ Mohammed Eddairi, Djalil Ben Omran, Ameur B. et Habib M., ces quatre homicides en deux mois interrogent sur « ces délires à la Narcos, comme s’ils devenaient grands en flinguant quelqu’un », analyse l’avocat Pierre Le Bonjour. « Ces mecs sont prêts à monter pour se faire un nom, ils ont le coup de feu trop facile. La vie humaine n’a pas de valeur pour eux », conclut-il, en décrivant aussi un certain amateurisme.⁣ -⁣ 1-3-5 : Des points de deal du quartier des Izards le 20 octobre. Les graffitis « Izards industries » marquent le territoire d’activité des dealers.⁣ 2 : La sortie de la station de métro Trois-Cocus, dans le quartier des Izards. Ici ont eu lieu deux assassinats ces derniers mois.⁣ 4 : Ameur B., du quartier des Izards, a été abattu sur ce parking d’un terrain à lotir du quartier Lalande de Toulouse, le 7 septembre au matin.⁣ 6 : Les impacts de balles dans l’ascenseur d’un immeuble de la commune de Blagnac où Habib M. a été abattu le soir du dimanche 11 octobre.⁣ 7 : Depuis les fusillades, la présence policière est quotidienne dans le quartier des Izards, comme ici, place Micoulaud, le 20 octobre.⁣ -⁣ Photos : Ulrich Lebeuf (@ulrich_lebeuf)/ MYOP #PourLeMonde⁣ -⁣ #Toulouse #Izards #drogue」11月12日 2時19分