ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 9月23日 01時49分
C’est généralement la semaine la plus attendue dans l’agenda diplomatique mondial : mi-septembre, tous les dirigeants qui le peuvent se ruent à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU. L’occasion de faire entendre leurs vues, et de négocier entre deux couloirs.
Rien de tout cela en 2020. New York a mis longtemps à sortir de sa torpeur due à la pandémie de Covid-19 et les Nations unies ont mesuré tout ce qu’il y aurait de déraisonnable à faire voyager des diplomates de 193 pays dans ce contexte sanitaire. Elles leur ont demandé d’envoyer leurs discours préenregistrés, et les visites physiques ont été découragées. La pandémie met à l’épreuve un multilatéralisme déjà largement affaibli.
Alors que l’organisation fête cette année ses 75 ans, ses couloirs sont déserts et les salles de réunion ne sont plus que virtuelles. Même le président américain – qui aurait été l’un des seuls chefs d’Etat à ne pas avoir à justifier d’une exemption de quarantaine – a finalement reculé : il ne déclamera pas son discours en personne, mais une vidéo préparée à l’avance sera diffusée mardi 22 septembre, comme pour Xi Jinping, Vladimir Poutine ou Emmanuel Macron.
-
Les portraits des anciens Secrétaires généraux, à l'ONU, le 21 septembre. Photo : Mary Altaffer (@maryaltaffer) / AP (@apnews)
-
#ONU #Diplomatie
[BIHAKUEN]UVシールド(UVShield)
>> 飲む日焼け止め!「UVシールド」を購入する
1,902
9
2020/9/23