ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 9月5日 02時30分
Quelque chose est cassé dans la mécanique Loukachenko. L’esbroufe, la menace ne fonctionnent plus. Pour « gagner » l’élection présidentielle du 9 août en Biélorusse, il a organisé une fraude d’une ampleur inédite – même à l’échelle de son régime. Les résultats des quelques bureaux de vote qui ont refusé de se plier aux ordres montrent que son adversaire, Svetlana Tsikhanovskaïa, a probablement gagné au premier tour.
Et pourtant, il s’accroche, Alexandre Loukachenko, comme s’il voulait grappiller encore quelques mois, quelques années, peut-être. Il est au pouvoir depuis 1994, deux ans de moins que son homologue tadjik, Emomali Rahmon, recordman de l’espace post-soviétique. Il n’a que 66 ans… Péché d’orgueil, il s’est accordé son score traditionnel, 80 % des voix, un décompte que ses concitoyens ont reçu comme un crachat à la figure. Les manifestations monstres que les matraques ne suffisent plus à disperser ne le font pas ciller. Elles paraissent si loin, et la télévision, reprise en main par des « spécialistes » invités de Russie, n’en montre rien.
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Le président biélorusse Alexandre Loukachenko lors d'une rencontre avec le président de la Cour suprême de Biélorussie, le 31 août. Photo : Nikolai Petrov / AP (@apimages)
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2020/9/5