ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Il est près de midi et Joe Biden est attendu à Kenosha (Wisconsin), jeudi 3 septembre. Après la flambée de violence qu’avaient déclenchée les sept balles tirées par un policier blanc dans le dos d’un jeune Afro-Américain, Jacob Blake, le 23 août, puis les tirs meurtriers d’un adolescent venu pour, officiellement, protéger, un fusil semi-automatique à la main, les commerces menacés par les émeutes, le calme est revenu dans les rues qui portent les principaux stigmates de trois nuits de trouble.⁣ La même tragédie donne lieu à deux discours et à deux parcours sur place, aussi différents que l’on puisse imaginer. Mardi, Donald Trump a tout d’abord inspecté les ruines calcinées des bâtiments du centre-ville. Il s’est entretenu devant les gravats avec John Rode, présenté comme le tenancier d’un magasin vieux de plus de cent ans réduit en cendres. Il s’agissait cependant du propriétaire des murs, mais pas de celui du fonds de commerce, Tom Gram, qui, lui, avait refusé de rencontrer le président.⁣ A peine posé à Milwaukee, capitale économique du Wisconsin, Joe Biden s’est, lui, entretenu pendant plus d’une heure avec la famille de Jacob Blake, à l’abri des regards. Il s’est contenté de dire plus tard qu’il avait parlé quinze minutes au téléphone avec le jeune homme, toujours hospitalisé. Donald Trump n’a pas rencontré cette famille lors de son déplacement. Il a même justifié l’absence du moindre contact téléphonique en arguant de la présence supposée, aux côtés des proches de la victime, « d’avocats ». « J’en ai vu assez comme ça dans ma vie », a-t-il ajouté.⁣ -⁣ Joe Biden dans un temple protestant de Kenosha (Wisconsin), le 3 septembre. Photo : Kevin Lamarque (@kevin_lamarque) / Reuters (@reuters)⁣ -⁣ #EtatsUnis #Kenosha」9月5日 0時13分