ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Il faut avoir entendu Jean-Louis Georgelin entonner L’Internationale – en russe – derrière son bureau Empire dans l’ancienne chapelle de l’Elysée pour comprendre que ce général « cinq étoiles », célibataire, 71 ans, originaire d’Aspet, dans le Comminges, au pied des Pyrénées, un pays où l’on chante fort et où les voix portent, est un numéro. « Faites entrer ! », a-t-il crié. Sourire compréhensif des deux soldats en grand uniforme qui tiennent l’antichambre. C’est à cet homme que, le lendemain de l’incendie, le président de la République a confié la mission de mener à bien le chantier de Notre-Dame. Avec une double gageure : aller vite – en cinq ans, a dit Emmanuel Macron – et faire marcher d’un seul pas architectes, ecclésiastiques, politiques, entreprises, mécènes. Moyennant quoi, nommer un militaire à la culture, c’était un peu : la Légion saute sur la cathédrale. La décision a surpris.⁣ Pour mener à bien sa mission le général s’est entouré de deux hommes. Le premier est un proche : Philippe Jost fut directeur général adjoint de l’armement quand Georgelin était chef d’état-major des armées. Autant dire qu’ils se voyaient tous les jours. Lui aussi à la retraite, Jost est l’homme de l’ombre, la cheville ouvrière. Le nom du second, l’architecte Jean-Marie Duthilleul, a été soufflé au général par Brigitte Macron. Duthilleul a, il faut le dire, le profil idéal : d’une part, il ne vient pas du sérail des architectes des monuments historiques, lesquels ont la charge, statutairement, de la reconstruction de Notre-Dame, mais de plus il connaît intimement la cathédrale, dont il a repensé il y a quelques années le chœur avec Mgr Lustiger.⁣ -⁣ Le général Jean-Louis Georgelin, sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 5 février.⁣ Photo : Patrick Zachmann (@pzachmann) / Magnum Photos (@magnumphotos)⁣ -⁣ #france #societe #notredame #cathedrale #paris #incendie #reconstruction」8月12日 3時59分