ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 8月9日 03時27分

Ses longs cheveux argentés flottent sur une chemise de flanelle à carreaux ; ses ongles ont la couleur des volcans. A la cour, elle ne siège pas dans la robe noire des magistrats mais en jean, avec ses boots et un long collier de coquilles de dentalium. La juge Abby Abinanti, chief justice des Yurok, est une pionnière de la reconquête indienne. Devenue avocate en 1974, elle fut la première Amérindienne admise au barreau. Aujourd'hui, elle incarne mieux que quiconque le renouveau de la justice tribale aux Etats-Unis. A Klamath (Californie), elle a mis en place un système de justice « restaurative » – réparer les torts plutôt que punir – qui est considéré comme un modèle, au-delà des cercles indiens. « La prison ne devrait être qu’un dernier recours », estime-t-elle.
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Photo : Amiran White (@amiranwhite) #PourLeMonde

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lazlenaerts @viepoetic Description justifiée par le contraste entre son apparence et les tenues, coiffures et postures traditionnellement austères de la fonction de juge aux USA. Il n'y a pas de quoi être choquée. Si un juge, masculin, siégeait en habits dérogeant au conformisme de l'uniforme, l'introduction serait pareille et tout aussi pertinente.

viepoetic Excusez moi mais si vous arliez d'un homme, êtes vous certain que vous evoqueriez ses cheveux, sa chemise, ses ongles, l'originalité de ses tenues de travail ? Je suis choquée que vous ne présentiez son action qu'après ce préambule discutable !

labelleloshe An intelligent woman always find ways to make difficult tasks work🧚‍♀️ Reason men are affraid like scare chicken when they find themselves in front of one😍🌿

peter.parken Bonjour très beaux articles !bravo et merci ! Allez vous créer des formats vidéos YouTube sur cette série ?

zakarjacqueline Je trouve très interessante son point de vue au sujet de la justice

gihanlovesalah @nikolalie_lalie je pense qu’elle a été avocate avant d’être juge.

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