ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Il faut beaucoup de ferveur pour dégeler un mausolée stalinien comme le Grand Théâtre de Dakar. Dans le grand hall de marbre, avant la première projection publique au Sénégal d’Atlantique, le premier long-métrage de Mati Diop, la foule tourbillonnait, peut-être d’appréhension. Tout ce qui avait précédé cette avant-première du 2 août – le grand prix reçu à Cannes, la réception, à son arrivée à Dakar, de Mati Diop et de l’équipe du film par le président Macky Sall, qui a décoré la cinéaste et ses collaborateurs de l’Ordre du Lion, le brouhaha sur les réseaux sociaux –, tout contribuait à exacerber les attentes, à multiplier les risques de déception. Atlantique arrivait auréolé de gloire mais aussi avec son étiquette de « film sur l’immigration clandestine ». La réalisatrice a grandi en France, elle ne parle pas la langue des personnages du film, le wolof. Le désir – d’images, d’histoires, de cinéma – l’a emporté et de très loin, sur les réticences. Le grand théâtre s’est transformé en vraie salle de cinéma, soulevée par des vagues de rire et de stupeur au fil de la découverte du destin d’Ada, la jeune fille qui voit celui qu’elle aime partir en mer, que ses parents veulent marier contre son gré, et qui, en cherchant sa voie, pénètre sur le territoire des revenants. Après la projection, c’était à peine si l’on distinguait un peu d’étonnement dans l’élan d’affection qui montait vers le film. Comment avait-elle fait pour saisir aussi justement le langage, la vie quotidienne d’un quartier de Dakar ? - 1 : Les actrices Mama Sané et Mariama Gassama dans les loges avant la projection d'Atlantique. 2 : La réalisatrice Mati Diop avec son père Wasis Diop, le 2 août à Dakar, après la projection. - Photos : Sylvain Cherkaoui (@sylavin) #PourLeMonde」8月9日 0時01分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 8月9日 00時01分


Il faut beaucoup de ferveur pour dégeler un mausolée stalinien comme le Grand Théâtre de Dakar. Dans le grand hall de marbre, avant la première projection publique au Sénégal d’Atlantique, le premier long-métrage de Mati Diop, la foule tourbillonnait, peut-être d’appréhension.
Tout ce qui avait précédé cette avant-première du 2 août – le grand prix reçu à Cannes, la réception, à son arrivée à Dakar, de Mati Diop et de l’équipe du film par le président Macky Sall, qui a décoré la cinéaste et ses collaborateurs de l’Ordre du Lion, le brouhaha sur les réseaux sociaux –, tout contribuait à exacerber les attentes, à multiplier les risques de déception. Atlantique arrivait auréolé de gloire mais aussi avec son étiquette de « film sur l’immigration clandestine ». La réalisatrice a grandi en France, elle ne parle pas la langue des personnages du film, le wolof.
Le désir – d’images, d’histoires, de cinéma – l’a emporté et de très loin, sur les réticences. Le grand théâtre s’est transformé en vraie salle de cinéma, soulevée par des vagues de rire et de stupeur au fil de la découverte du destin d’Ada, la jeune fille qui voit celui qu’elle aime partir en mer, que ses parents veulent marier contre son gré, et qui, en cherchant sa voie, pénètre sur le territoire des revenants. Après la projection, c’était à peine si l’on distinguait un peu d’étonnement dans l’élan d’affection qui montait vers le film. Comment avait-elle fait pour saisir aussi justement le langage, la vie quotidienne d’un quartier de Dakar ?
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1 : Les actrices Mama Sané et Mariama Gassama dans les loges avant la projection d'Atlantique.
2 : La réalisatrice Mati Diop avec son père Wasis Diop, le 2 août à Dakar, après la projection.
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Photos : Sylvain Cherkaoui (@sylavin) #PourLeMonde


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2019/8/9

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