ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 5月30日 16時30分
Renommée pour son cimetière avec vue sur la Méditerranée, la ville de Sète (Hérault) se transforme désormais en studio à ciel ouvert. « Un petit Hollywood », s’amusent certains habitants.
Un quai entier a été interdit, début mai, à la circulation pendant toute une journée pour l’enregistrement d’une scène d’action avec course-poursuite : le réalisateur Guillaume Pierret tourne jusqu’en juillet Balle perdue, un long-métrage pour le compte de la plate-forme américaine Netflix. D’autres caméras se baladent dans la ville, celles de M6, pour la mini-série L’homme que j’ai condamné. La maison de production, Newen, filiale à 100 % de TF1 qui filmait déjà à Sète la série policière Candice Renoir pour France 2, a carrément installé, dans la zone portuaire, studios, salles de postproduction et bureaux pour la fiction quotidienne de la première chaîne Demain nous appartient.
Selon l’association Languedoc-Roussillon Cinéma, les fictions dans la région ont des retombées économiques estimées entre 28 et 30 millions d’euros par an, la moitié concernant l’emploi. Qu’on se le tienne pour dit : depuis le succès de Plus belle la vie, le « soap » à la française rattrape son retard.
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Romane Portail, Vanessa Demouy, Raphaël Kahn et Maud Baecker sur le tournage de la série « Demain nous appartient », à Sète (Hérault), en avril. Photo : Fabien Malot / TF1
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2019/5/30