ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Le photographe italien @lorenzo.meloni travaille essentiellement sur deux thématiques : le Moyen-Orient et le monde de la techno-rave et du hip-hop en Italie. Pour ses clichés de la chute de l’organisation Etat islamique, à Mossoul, mais aussi à Kobané et à Palmyre (Syrie) et à Syrte (Libye), il a choisi de faire un pas de côté par rapport aux images de guerre classiques. Dans ses reportages, les maisons ou les monuments en ruine disent la splendeur perdue. Il a aussi cherché les détails décalés qui décrivent toute l’absurdité de l’idéologie islamiste : sur un mur de Mossoul, des dessins de héros enfantins, de Bob l’éponge à Mickey Mouse, ont été privés de bouche et d’yeux, ce qui les rend étranges et grinçants. Ses images, pleines de vide et de silence, ont presque un ton élégiaque. « J’ai voulu montrer le sentiment de perte commun à tous ces lieux détruits », explique-t-il. Pour lui, notre vision de la guerre est « faussée par le cinéma », alors que la plupart du temps se passe à attendre. « Contrairement à ce qu’on croit, la guerre est très ennuyeuse. » - 1 : Plaque d’immatriculation du « califat » de l’EI, ramassée à Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie, en avril 2019. 2 : Pièces de monnaie à l’effigie de l’EI. 3 : Autoportrait de combattants de l’EI, récupéré à Mossoul en avril. 4 : Une montre aux couleurs de l’EI, trouvée à Baghouz, aux confins sud-est de la Syrie, en avril. - Photos : Lorenzo Meloni (@lorenzo.meloni) / Magnum (@magnumphotos)」5月12日 23時21分