ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Il y a sept ans, « Le Monde » commençait à rencontrer les derniers Compagnons de la Libération, cet ordre créé par de Gaulle en 1940 qui comptait 1032 hommes et 6 femmes. Ils étaient encore une vingtaine de survivants et surtout de mémoires vives quand nous avons commencé à les rencontrer. Ils ne sont plus que quatre à répondre vaille que vaille à l’appel aujourd’hui. - 1 : Daniel Cordier a été un des tout premiers à rallier la France libre du Général de Gaulle. Il a aussi été le secrétaire de Jean Moulin entre juillet 1942 et juin 1943. Se définissant comme un « vieux monsieur très, très heureux », Daniel Cordier porte aujourd’hui un regard apaisé sur ses « vies successives et si différentes les unes des autres ». Photo : Daniel Cordier en 2018. OLIVIER MONGE / MYOP pour « Le Monde » - 2 : Le 11 juin 1942, Hubert Germain avait 20 ans lors de la bataille de Bir Hakeim. Dans la nuit libyenne, les fusées lumineuses et les balles traçantes éclairaient le désert comme en plein jour. « Là, vous êtes nu, vous êtes sur un billard, vous allez mourir. Il y a une porte qui se ferme derrière vous sur tout ce que vous avez vécu. Une seconde passe, deux secondes au maximum. Vous vous apercevez que vous êtes encore vivant. Et alors là, la rage de vivre, la rage… » Photo :  Hubert Germain, en 2012. Pierre-Jean Santini - 3 : C’est le 24 juin que Pierre Simonet a quitté Saint-Jean-de-Luz sur l’Arrandora-Star pour rejoindre l’Angleterre. Une semaine avant, il a pris le discours de Pétain comme un affront. « Je me suis dit : “Je ne peux pas accepter ça.” J’ai tout de suite quitté la table avec l’intention de partir me battre, en Angleterre ou au Canada. C’était viscéral, existentiel. Il fallait que je le fasse. » Photo : Pierre Simonet, en 2012. Pierre-Jean Santini - 4 : Edgard Tupët-Thomé est fait prisonnier lors de l’évacuation de Dunkerque et s’évade le 10 juin 1940. Le 1er avril 1941 il est l’un des premiers engagés militaires dans les Forces françaises libres. En 1944, parachuté en Bretagne, il participe à la libération de la région. Photo : Edgard Tupët-Thomé et son épouse Geneviève, en 2010. PHOTOPQR/LE TELEGRAMME」5月4日 0時30分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 5月4日 00時30分


Il y a sept ans, « Le Monde » commençait à rencontrer les derniers Compagnons de la Libération, cet ordre créé par de Gaulle en 1940 qui comptait 1032 hommes et 6 femmes. Ils étaient encore une vingtaine de survivants et surtout de mémoires vives quand nous avons commencé à les rencontrer. Ils ne sont plus que quatre à répondre vaille que vaille à l’appel aujourd’hui.
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1 : Daniel Cordier a été un des tout premiers à rallier la France libre du Général de Gaulle. Il a aussi été le secrétaire de Jean Moulin entre juillet 1942 et juin 1943. Se définissant comme un « vieux monsieur très, très heureux », Daniel Cordier porte aujourd’hui un regard apaisé sur ses « vies successives et si différentes les unes des autres ». Photo : Daniel Cordier en 2018. OLIVIER MONGE / MYOP pour « Le Monde »
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2 : Le 11 juin 1942, Hubert Germain avait 20 ans lors de la bataille de Bir Hakeim. Dans la nuit libyenne, les fusées lumineuses et les balles traçantes éclairaient le désert comme en plein jour. « Là, vous êtes nu, vous êtes sur un billard, vous allez mourir. Il y a une porte qui se ferme derrière vous sur tout ce que vous avez vécu. Une seconde passe, deux secondes au maximum. Vous vous apercevez que vous êtes encore vivant. Et alors là, la rage de vivre, la rage… » Photo : Hubert Germain, en 2012. Pierre-Jean Santini
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3 : C’est le 24 juin que Pierre Simonet a quitté Saint-Jean-de-Luz sur l’Arrandora-Star pour rejoindre l’Angleterre. Une semaine avant, il a pris le discours de Pétain comme un affront. « Je me suis dit : “Je ne peux pas accepter ça.” J’ai tout de suite quitté la table avec l’intention de partir me battre, en Angleterre ou au Canada. C’était viscéral, existentiel. Il fallait que je le fasse. » Photo : Pierre Simonet, en 2012. Pierre-Jean Santini
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4 : Edgard Tupët-Thomé est fait prisonnier lors de l’évacuation de Dunkerque et s’évade le 10 juin 1940. Le 1er avril 1941 il est l’un des premiers engagés militaires dans les Forces françaises libres. En 1944, parachuté en Bretagne, il participe à la libération de la région. Photo : Edgard Tupët-Thomé et son épouse Geneviève, en 2010. PHOTOPQR/LE TELEGRAMME


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2019/5/4

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