ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 12月19日 03時57分

Un déménagement, la livraison d’une nouvelle machine, quoi de plus banal dans la vie d’un laboratoire scientifique ? Mais que faire des anciens instruments que l’on n’utilise plus ? Au mieux, ils moisissent dans quelque sous-sol, au pire ils disparaissent, jetés à la benne. Une pratique qui ne date pas d’hier : certains physiciens se désolent encore de la perte de centaines de magnifiques instruments d’optique en laiton et bois précieux lors du déménagement des laboratoires de la Sorbonne vers la toute nouvelle université de Jussieu dans les années 1960.
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1/4 Gyroscope de Foucault. Un appareil capable de conserver une rotation suffisamment rapide (150 à 200 rotations par seconde) pendant un laps de temps suffisamment long (une dizaine de minutes) pour que des mesures observables puissent être effectuées.
Photo : Morvanio ANSELMO

2/4 Appareil d'Auguste La Rive (1801-1873), professeur de physique, pour la reproduction de l'aurore boréale, avant 1864. Université de Genève L. Eugen Schwerd Constructeur, Suisse.
Photo : Christophe Le Toquin / Musée des arts et métiers (@martsetmetiers)-Cnam

3/4 Goniomètre à cercle divisé. Cet appareil, comme tous les goniomètres, sert à mesurer les angles.
Photo : Morvanio Anselmo

4/4 Un astrolabe vue de face par Arsenius (1530-1580), graveur et constructeur flamand, vue de face, 1567.
À la fois instrument d'observation et instrument de calcul, il permet de mesurer la hauteur du soleil sur l'horizon, de calculer l'heure et la place du soleil dans le zodiaque.
Photo : Jean Claude Wetzel / Musée des arts et métiers (@martsetmetiers)-Cnam
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