ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 3月15日 19時01分

Mardi 15 mars, cinq ans après le début de la « révolution » syrienne, Le Monde.fr propose à ses lecteurs d’interroger des Syriens, des journalistes, des experts, témoins d’une guerre dévastatrice.
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Alep, juillet 2012. Alep est devenue la cible principale de ce feu venu du ciel. Les avions visent les quartiers peuplés, les queues devant les boulangeries, les marchés, les hôpitaux. A cela s’ajoute un pilonnage d’artillerie. Bombarder les quartiers où se trouvent les rebelles, c’est tenter d’assécher l’étang où évolue l’Armée syrienne ­libre (ASL) en poussant la population à fuir, ou à haïr ces rebelles, rendus responsables des destructions. Dans le quartier d'Hananou, deux heures après un bombardement par les avions de l'armée syrienne, une famille regarde son immeuble détruit par une bombe. En cet été 2012, cela fait près d’un an et demi que la crise a éclaté en Syrie, et un peu moins d’un an que s’est constituée l’ASL. La guerre civile, insensiblement, s’est internationalisée. Des fonds, notamment en provenance du Golfe, sont transférés à certaines brigades rebelles. Des combattants étrangers sont en train de se mettre en route vers la Syrie. Les conséquences du conflit sont déjà terribles. On compte plus de 25 000 victimes depuis les manifestations de mars 2011, et ce mois d’août est « le plus meurtrier » ­depuis le commencement, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) : 5 440 personnes ont été tuées, dont plus de 4 000 civils.
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Photo : Laurent Van der Stockt #PourLeMonde
Relire l'enquête publié en 2013 : > http://bit.ly/1Mi2yiX <
Suivre la journée spéciale : > http://bit.ly/1QUmM7N <
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