Mardi 15 mars, cinq ans après le début de la « révolution » syrienne, Le Monde.fr propose à ses lecteurs d’interroger des Syriens, des journalistes, des experts, témoins d’une guerre dévastatrice. -- Damas, avril 2013. Pas d'odeur, pas de fumée, pas même un sifflement, seul les symptômes témoignent de ces bombes. A Jobar, aux portes de Damas, des masques à gaz ont été distribués, ainsi que des seringues et des ampoules d'atropine, un produit injectable qui contrecarre les effets des neurotoxiques comme le sarin. Les médecins de la Ghouta suspectent l'utilisation de ce neurotoxique inodore et incolore, dont l'effet coïncide avec les observations faites sur place. Selon une source occidentale bien informée, cela n'empêche pas le pouvoir syrien d'avoir recours à des mélanges de produits, notamment avec des gaz anti-émeutes (lacrymogènes), pour brouiller les pistes et l'observation des symptômes. Dans la seconde moitié d'avril, les attaques au gaz sont presque devenues une étrange routine, à Jobar. Sur les lignes de front, les rebelles de l'ASL avaient pris l'habitude de conserver soigneusement leur masque à proximité. On organisait des séances de lavages d'yeux réguliers, avec des seringues remplies de sérum physiologique. L'effet recherché par ces attaques semblait essentiellement tactique, correspondant à ce stade à une tentative de déstabilisation des unités rebelles dans des quartiers où les soldats gouvernementaux ne sont pas parvenus à les déloger, en même temps qu'un test. -- Photo : Laurent Van der Stockt #PourLeMonde Relire l'enquête publié en 2013 : > http://bit.ly/1Mi2yiX < Suivre la journée spéciale : > http://bit.ly/1QUmM7N < #Syrie #Syria #Syrie5ans #Conflit #Conflict

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ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 3月15日 18時44分


Mardi 15 mars, cinq ans après le début de la « révolution » syrienne, Le Monde.fr propose à ses lecteurs d’interroger des Syriens, des journalistes, des experts, témoins d’une guerre dévastatrice.
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Damas, avril 2013. Pas d'odeur, pas de fumée, pas même un sifflement, seul les symptômes témoignent de ces bombes. A Jobar, aux portes de Damas, des masques à gaz ont été distribués, ainsi que des seringues et des ampoules d'atropine, un produit injectable qui contrecarre les effets des neurotoxiques comme le sarin. Les médecins de la Ghouta suspectent l'utilisation de ce neurotoxique inodore et incolore, dont l'effet coïncide avec les observations faites sur place. Selon une source occidentale bien informée, cela n'empêche pas le pouvoir syrien d'avoir recours à des mélanges de produits, notamment avec des gaz anti-émeutes (lacrymogènes), pour brouiller les pistes et l'observation des symptômes. Dans la seconde moitié d'avril, les attaques au gaz sont presque devenues une étrange routine, à Jobar. Sur les lignes de front, les rebelles de l'ASL avaient pris l'habitude de conserver soigneusement leur masque à proximité. On organisait des séances de lavages d'yeux réguliers, avec des seringues remplies de sérum physiologique. L'effet recherché par ces attaques semblait essentiellement tactique, correspondant à ce stade à une tentative de déstabilisation des unités rebelles dans des quartiers où les soldats gouvernementaux ne sont pas parvenus à les déloger, en même temps qu'un test.
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Photo : Laurent Van der Stockt #PourLeMonde
Relire l'enquête publié en 2013 : > http://bit.ly/1Mi2yiX <
Suivre la journée spéciale : > http://bit.ly/1QUmM7N < #Syrie #Syria #Syrie5ans #Conflit #Conflict


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2016/3/15

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