ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「On connaît Shepard Obey Fairey pour sa gigantesque Marianne arborant la devise française « Liberté, Egalité, Fraternité », sur le flanc d’un immeuble du 13e arrondissement parisien. Ou pour sa campagne en faveur de Barack Obama, en 2008, dans laquelle il présentait le futur président américain barré du mot « Hope ».  Artcurial propose le 15 avril plus de 200 œuvres de cet artiste-culte qui, après avoir fait ses premiers pas dans l’art en collant des stickers « Obey Giant », a accédé à une notoriété internationale avec ses pochoirs très graphiques aux couleurs primaires. Une de ses œuvres inspirée de la fresque parisienne, cousine de la toile qu’avait accrochée Emmanuel Macron à l’Elysée, a atteint la somme record de 232 200 euros en 2019. « Entre 2019 et 2022, ses prix sont passés de 250 000 dollars à 735 000 dollars », se félicite Arnaud Oliveux, qui pilote le département art urbain d’Artcurial.  Mais Shepard Obey Fairey a beau être une star du street art, ses prix restent inférieurs aux coqueluches de l’art dit contemporain. Plus accessible aussi que ses confrères de la rue comme le Britannique Banksy, dont les peintures aérosolées pleines de bons sentiments s’arrachent à prix d’or – 21,8 millions d’euros en 2021 ! –, ou l’Américain Kaws dont un tableau mièvre revisitant l’univers des Simpson a dépassé 12 millions d’euros aux enchères en 2019.  Le premier, qui se joue de toutes les autorités – policière, politique ou financière –, est un petit génie de l’autopromotion et de la manipulation, qui a fait de l’anonymat une machine à fantasmes et à cash.  Quoique issu de la scène graffiti, le second est devenu un roi du marketing, capté par les marques de mode comme Uniqlo, Nike ou Comme des garçons. - Vous avez lu 27% de cet article. - Photo : « Liberté, Egalité, Fraternité », 2016. Obey - Retrouvez notre article en suivant le lien linkinbio sur notre profil.⁣⁣ -  #obey #streetart」4月10日 18時00分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 4月10日 18時00分


On connaît Shepard Obey Fairey pour sa gigantesque Marianne arborant la devise française « Liberté, Egalité, Fraternité », sur le flanc d’un immeuble du 13e arrondissement parisien. Ou pour sa campagne en faveur de Barack Obama, en 2008, dans laquelle il présentait le futur président américain barré du mot « Hope ».

Artcurial propose le 15 avril plus de 200 œuvres de cet artiste-culte qui, après avoir fait ses premiers pas dans l’art en collant des stickers « Obey Giant », a accédé à une notoriété internationale avec ses pochoirs très graphiques aux couleurs primaires. Une de ses œuvres inspirée de la fresque parisienne, cousine de la toile qu’avait accrochée Emmanuel Macron à l’Elysée, a atteint la somme record de 232 200 euros en 2019. « Entre 2019 et 2022, ses prix sont passés de 250 000 dollars à 735 000 dollars », se félicite Arnaud Oliveux, qui pilote le département art urbain d’Artcurial.

Mais Shepard Obey Fairey a beau être une star du street art, ses prix restent inférieurs aux coqueluches de l’art dit contemporain. Plus accessible aussi que ses confrères de la rue comme le Britannique Banksy, dont les peintures aérosolées pleines de bons sentiments s’arrachent à prix d’or – 21,8 millions d’euros en 2021 ! –, ou l’Américain Kaws dont un tableau mièvre revisitant l’univers des Simpson a dépassé 12 millions d’euros aux enchères en 2019.

Le premier, qui se joue de toutes les autorités – policière, politique ou financière –, est un petit génie de l’autopromotion et de la manipulation, qui a fait de l’anonymat une machine à fantasmes et à cash.

Quoique issu de la scène graffiti, le second est devenu un roi du marketing, capté par les marques de mode comme Uniqlo, Nike ou Comme des garçons.
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Vous avez lu 27% de cet article.
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Photo : « Liberté, Egalité, Fraternité », 2016. Obey
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2023/4/10

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