ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月11日 23時22分
« Attention, je vais vous piquer maintenant. Est-ce que ça va ? Et voilà, c’est terminé. » Derrière ses deux masques en tissu blanc superposés, Michel acquiesce : « Je n’ai rien senti. Mission accomplie ! » Ce retraité parisien de 74 ans qui ne se défait jamais de son chapeau noir, même pour la piqûre, a reçu, mercredi 10 février, sa première injection du vaccin contre le Covid-19, à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris. Enfin, l’espère-t-il, car on lui a peut-être administré un placebo. Il n’en saura rien. « Suspense. »
Michel fait partie des milliers de volontaires non rémunérés – qui ont requis l’anonymat –, recrutés par l’intermédiaire de la plate-forme Covireivac mise en place pour conduire des études cliniques de grande ampleur sur les vaccins contre le Covid-19, en France, et pilotée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Depuis son lancement, le 1er octobre 2020, près de 50 000 personnes se sont inscrites, un quart d’entre elles ayant plus de 65 ans. Du jamais-vu de mémoire d’infectiologue. L’Inserm visait un nombre deux fois moindre de volontaires. Pas mal pour un pays que l’on disait réfractaire aux vaccins.
-
1-2-3 : Des volontaires ayant reçu une injection test du vaccin Johnson & Johnson posent avec le kit destiné à assurer le retour d'information et le suivi médical pendant la période de test (2 ans)
4 : Une infirmière du centre d’investigation clinique de l’Hôtel-Dieu se prépare à injecter une dose du vaccin Johnson & Johnson à un volontaire dans le cadre de l’essai clinique, à Paris, le 11 février
-
Photos : Benjamin Girette (@benjamingirette) #PourLeMonde
-
#covid #vaccin #coronavirus
[BIHAKUEN]UVシールド(UVShield)
更年期に悩んだら
>> 飲む日焼け止め!「UVシールド」を購入する
3,601
29
2021/2/11