ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「« Une évaluation inexacte » qui conduirait à « limiter la capacité des agences réglementaires à prendre des mesures de protection de la santé ». Ce n’est pas la première fois que l’Endocrine Society met en cause les travaux de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), mais elle le fait cette fois en des termes particulièrement vifs, publiés sur son site mardi 2 février.⁣ Cette critique sévère de la société savante, qui rassemble 18 000 chercheurs et cliniciens spécialistes du système hormonal, vise un projet de rapport de l’agence soumis à une consultation publique qui s’achève le 4 février. Son sujet porte sur l’une des plus épineuses questions qui se posent à la toxicologie : les effets inhabituels de certaines substances, capables notamment d’être plus nocives à de faibles doses d’exposition qu’à des doses plus importantes. Un phénomène appelé « relations dose-réponse non monotones ».⁣ Ces effets contre-intuitifs remettent en question les fondements de l’évaluation des risques liés aux produits chimiques telle qu’elles la pratiquent depuis sa mise en place il y a plusieurs décennies. « La dose fait le poison » : c’est autour de ce principe, énoncé par l’alchimiste Paracelse au XVIe siècle, bien avant l’invention de l’électronique, qu’est conçue la réglementation. Industriels et agences calculent ainsi des seuils en deçà desquels le risque sanitaire ou environnemental est considéré comme nul ou négligeable.⁣ Pourtant, depuis deux décennies au moins, cette doxa est remise en cause de manière aiguë par les perturbateurs endocriniens. « Découvertes » au début des années 1990, ces substances capables d’interférer avec le système hormonal sont omniprésentes dans l’alimentation (pesticides, additifs, plastifiants, etc.) ou les objets du quotidien (traitements des meubles et des textiles, détergents, etc.).⁣ -⁣ Objets du quotidien contenant des perturbateurs endocriniens, à Aubervilliers en novembre 2016.  Photo : Julie Balagué (@juliebalague) #PourLeMonde⁣ -⁣ #environnement #sante」2月4日 23時00分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月4日 23時00分


« Une évaluation inexacte » qui conduirait à « limiter la capacité des agences réglementaires à prendre des mesures de protection de la santé ». Ce n’est pas la première fois que l’Endocrine Society met en cause les travaux de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), mais elle le fait cette fois en des termes particulièrement vifs, publiés sur son site mardi 2 février.⁣
Cette critique sévère de la société savante, qui rassemble 18 000 chercheurs et cliniciens spécialistes du système hormonal, vise un projet de rapport de l’agence soumis à une consultation publique qui s’achève le 4 février. Son sujet porte sur l’une des plus épineuses questions qui se posent à la toxicologie : les effets inhabituels de certaines substances, capables notamment d’être plus nocives à de faibles doses d’exposition qu’à des doses plus importantes. Un phénomène appelé « relations dose-réponse non monotones ».⁣
Ces effets contre-intuitifs remettent en question les fondements de l’évaluation des risques liés aux produits chimiques telle qu’elles la pratiquent depuis sa mise en place il y a plusieurs décennies. « La dose fait le poison » : c’est autour de ce principe, énoncé par l’alchimiste Paracelse au XVIe siècle, bien avant l’invention de l’électronique, qu’est conçue la réglementation. Industriels et agences calculent ainsi des seuils en deçà desquels le risque sanitaire ou environnemental est considéré comme nul ou négligeable.⁣
Pourtant, depuis deux décennies au moins, cette doxa est remise en cause de manière aiguë par les perturbateurs endocriniens. « Découvertes » au début des années 1990, ces substances capables d’interférer avec le système hormonal sont omniprésentes dans l’alimentation (pesticides, additifs, plastifiants, etc.) ou les objets du quotidien (traitements des meubles et des textiles, détergents, etc.).⁣
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Objets du quotidien contenant des perturbateurs endocriniens, à Aubervilliers en novembre 2016. Photo : Julie Balagué (@juliebalague) #PourLeMonde⁣
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2021/2/4

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