ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「On ne peut protéger que ce qu’on connaît, répètent comme un mantra les taxonomistes. Mais comment passer de la connaissance à la conservation ? A quoi sert, par exemple, d’avoir un inventaire exhaustif de la faune et de la flore du parc du Mercantour ou du Costa Rica ? « Nous sommes d’abord dans une optique de connaissance pure, note Marie-France Leccia, du Parc National du Mercantour. Ce n’est pas parce qu’on sait qu’il y a telle espèce que l’on connaît son écologie, les menaces qui pèsent sur elle, comment mieux la gérer. On identifie les briques, on verra après comment fonctionne la maison. »⁣ La taxonomie est la base, le socle indispensable, le préalable à tout le reste. Pas une simple collection d’espèces que l’on conserverait les unes à côté des autres, tel un philatéliste méticuleux. « On a décrit un peu plus de 2 millions d’espèces, mais on n’en connaît réellement que quelques dizaines de milliers, rappellent Julien Chapuis et Barbara Réthoré, qui ont mené la première expédition scientifique dans la forêt tropicale du Darién, au Panama. La biodiversité n’est pas un ensemble figé. La difficulté est qu’il faut agir maintenant et en urgence sur des dynamiques du vivant qui se déploient sur des millions d’années. »⁣ -⁣ 1 : Mission d’inventaire du Muséum d’histoire naturelle « La Planète Revisitée », en Corse, fin octobre 2020. Récolte d’insectes dans la partie ouest des Agriates, au nord de l’île.⁣ 2 : Des scientifiques du volet marin de l’expédition inventorient des échantillons d’espèces collectées en mer.⁣ 3 : Prélèvements en mer.⁣ 4 : Installés dans un hôtel de Pianottoli-Caldarello, les scientifiques du volet marin de l'expédition identifient et inventorient les séquençages ADN.⁣ 5 : Un piège lumineux pour attirer des insectes est installé à proximité du camp de base de l’équipe d’entomologistes.⁣ -⁣ Photos : Julien Faure (@julienfaurephoto)⁣ -⁣ #Nature #science #MNHM」12月31日 22時34分