Elea Mariama DIARRAさんのインスタグラム写真 - (Elea Mariama DIARRAInstagram)「Epilogue  4 ans…  4 ans pour ne pas dire toute une vie. Toute une vie consacrée à atteindre un seul objectif. Chaque réveil en y pensant, chaque soir en s’endormant, chaque fois que j’ai refusé une invitation à une soirée ou un évènement familial, en sachant pourquoi.  J’ai été 2 fois sélectionnée pour les Jeux Olympiques ( Londres 2012 et Rio 2016) mais sans jamais y courir. La première fois, c’était dans l’ordre des choses, car il y avait plus fort que moi. La seconde par contre, les raisons étaient beaucoup moins acceptables et j’ai vu mon rêve s’effondrer si près du but sans pouvoir rien y faire… J’ai posé un genou à terre à ce moment là, mais l’envie est revenue et surtout la rage de faire tourner cette roue. Je passais donc un contrat tacite avec mon entraineur et partenaire de vie Grégory Duval et repartions pour une aventure de 4 ans avec pour objectif final : Tokyo 2020.  Dans une discipline où seul le chrono est juge, on est obligé d’être à 100% chaque jour. Les années passent et ne jouent pas en votre faveur… J’ai senti ces dernières années que les performances étaient plus difficiles à produire, que la récupération était plus longue et les blessures plus nombreuses.  Que nous reste il donc ? L’expérience, et ce n’est pas rien sur le 400m ! L’expérience et l’envie ! Durant ce confinement, le report des Jeux a été un premier coup dur, l’annulation des championnats d’Europe de Paris portant le coup fatal à ma motivation. Pouvoir terminer sur un championnat d’Europe à la maison était très important pour moi et j’ai à nouveau vu ce rêve disparaitre avant même de pouvoir tenter de le transformer en réalité.  Alors j’ai pesé le pour et le contre, j’ai tenté de rester motivée. Mais si avant, après n’importe laquelle de mes blessures j’avais fini par retrouver la motivation, j’ai senti là qu’elle me quittait peu à peu pour aller se transférer sur de nouveaux projets.  Et quand ma motivation s’en va, tout devient un peu plus pesant chaque jour. Quand on a passé tant d’années à se faire mal à l’entraînement, à sacrifier des moments de vie, à se blesser… Le corps, mais surtout le mental dit stop. ( suite en commentaire)」11月2日 2時23分 - elea_diarra

Elea Mariama DIARRAのインスタグラム(elea_diarra) - 11月2日 02時23分


Epilogue

4 ans… 
4 ans pour ne pas dire toute une vie. Toute une vie consacrée à atteindre un seul objectif. Chaque réveil en y pensant, chaque soir en s’endormant, chaque fois que j’ai refusé une invitation à une soirée ou un évènement familial, en sachant pourquoi. 
J’ai été 2 fois sélectionnée pour les Jeux Olympiques ( Londres 2012 et Rio 2016) mais sans jamais y courir. La première fois, c’était dans l’ordre des choses, car il y avait plus fort que moi. La seconde par contre, les raisons étaient beaucoup moins acceptables et j’ai vu mon rêve s’effondrer si près du but sans pouvoir rien y faire… J’ai posé un genou à terre à ce moment là, mais l’envie est revenue et surtout la rage de faire tourner cette roue. Je passais donc un contrat tacite avec mon entraineur et partenaire de vie Grégory Duval et repartions pour une aventure de 4 ans avec pour objectif final : Tokyo 2020. 
Dans une discipline où seul le chrono est juge, on est obligé d’être à 100% chaque jour. Les années passent et ne jouent pas en votre faveur… J’ai senti ces dernières années que les performances étaient plus difficiles à produire, que la récupération était plus longue et les blessures plus nombreuses. 
Que nous reste il donc ? L’expérience, et ce n’est pas rien sur le 400m ! L’expérience et l’envie !
Durant ce confinement, le report des Jeux a été un premier coup dur, l’annulation des championnats d’Europe de Paris portant le coup fatal à ma motivation. Pouvoir terminer sur un championnat d’Europe à la maison était très important pour moi et j’ai à nouveau vu ce rêve disparaitre avant même de pouvoir tenter de le transformer en réalité. 
Alors j’ai pesé le pour et le contre, j’ai tenté de rester motivée. Mais si avant, après n’importe laquelle de mes blessures j’avais fini par retrouver la motivation, j’ai senti là qu’elle me quittait peu à peu pour aller se transférer sur de nouveaux projets. 
Et quand ma motivation s’en va, tout devient un peu plus pesant chaque jour. Quand on a passé tant d’années à se faire mal à l’entraînement, à sacrifier des moments de vie, à se blesser… Le corps, mais surtout le mental dit stop. ( suite en commentaire)


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2020/11/2

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