ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Dans un parc de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne, ils sont des dizaines à attendre l’heure du déjeuner, servi dans la cantine de la Croix-Rouge, ou à tuer le temps avant de prendre le prochain bus pour Barcelone. Nabil Damane, 37 ans, guette, lui, l’arrivée de son cousin, qui descend de Nîmes pour le chercher et le ramener à Amiens. « Ma femme et mes enfants m’y attendent, raconte l’homme, édenté, en montrant sur son téléphone la bouille ronde de sa fille de 2 ans. J’ai été expulsé en décembre 2019 car je n’ai pas de papiers. A Alger, j’ai entendu que quelqu’un préparait un voyage en bateau depuis Chlef [à 200 km à l’ouest de la capitale]. Ça m’a coûté 500 euros. On était dix-sept dans un Zodiac de 6 mètres, avec trois femmes et un enfant de 3 ans. On a mis quinze heures », détaille-t-il.⁣ Depuis le début de l’été, près de 2 500 Algériens ont rejoint les côtes de la région de Murcie. C’est déjà plus que les 1 900 migrants arrivés durant tout 2019, alors que les principaux mois d’activité de la « route algérienne » vers l’Espagne s’étalent d’ordinaire d’octobre à décembre. L’exode algérien représente, selon le dernier bulletin de l’Agence européenne de garde-frontières Frontex, les deux tiers des traversées de migrants en Méditerranée occidentale.⁣ -⁣ 1, 4 : Un groupe de migrants algériens à la gare routière de Murcie le 20 octobre⁣ 2 : L’embarcadère du port de Carthagène, le 19 octobre⁣ 3, 7 : La plage d’Azohia, qui est devenue l’un des principaux points de débarquement de migrants en provenance d’Algérie⁣ 5 : Hamid, en provenance du Maroc et Mohamed qui arrive d’Algérie, discutent dans un foyer d’accueil de Carthagène le 19 octobre.⁣ 6 : La mosquée du quartier de San Andrés, à Murcie, le 20 octobre.⁣ -⁣ Photos : César Dezfuli (@dezfuli) #PourLeMonde⁣ -⁣ #Algerie #immigration #Espagne」10月29日 1時02分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 10月29日 01時02分


Dans un parc de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne, ils sont des dizaines à attendre l’heure du déjeuner, servi dans la cantine de la Croix-Rouge, ou à tuer le temps avant de prendre le prochain bus pour Barcelone. Nabil Damane, 37 ans, guette, lui, l’arrivée de son cousin, qui descend de Nîmes pour le chercher et le ramener à Amiens. « Ma femme et mes enfants m’y attendent, raconte l’homme, édenté, en montrant sur son téléphone la bouille ronde de sa fille de 2 ans. J’ai été expulsé en décembre 2019 car je n’ai pas de papiers. A Alger, j’ai entendu que quelqu’un préparait un voyage en bateau depuis Chlef [à 200 km à l’ouest de la capitale]. Ça m’a coûté 500 euros. On était dix-sept dans un Zodiac de 6 mètres, avec trois femmes et un enfant de 3 ans. On a mis quinze heures », détaille-t-il.⁣
Depuis le début de l’été, près de 2 500 Algériens ont rejoint les côtes de la région de Murcie. C’est déjà plus que les 1 900 migrants arrivés durant tout 2019, alors que les principaux mois d’activité de la « route algérienne » vers l’Espagne s’étalent d’ordinaire d’octobre à décembre. L’exode algérien représente, selon le dernier bulletin de l’Agence européenne de garde-frontières Frontex, les deux tiers des traversées de migrants en Méditerranée occidentale.⁣
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1, 4 : Un groupe de migrants algériens à la gare routière de Murcie le 20 octobre⁣
2 : L’embarcadère du port de Carthagène, le 19 octobre⁣
3, 7 : La plage d’Azohia, qui est devenue l’un des principaux points de débarquement de migrants en provenance d’Algérie⁣
5 : Hamid, en provenance du Maroc et Mohamed qui arrive d’Algérie, discutent dans un foyer d’accueil de Carthagène le 19 octobre.⁣
6 : La mosquée du quartier de San Andrés, à Murcie, le 20 octobre.⁣
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Photos : César Dezfuli (@dezfuli) #PourLeMonde⁣
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2020/10/29

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