ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 10月12日 22時23分
D’ici trois mois, le Royaume-Uni aura quitté le marché commun européen et, théoriquement, des contrôles douaniers devront avoir été instaurés entre l’Irlande du Nord et le reste du pays.
Il suffit d’un pas de côté, à dix minutes à peine à pied du port (la face riante et moderne de Belfast), pour comprendre à quel point le débat sur le Brexit reste toxique dans cette ville de 350 000 habitants, où les plaies sont loin d’être refermées, vingt-deux ans après la signature du traité de paix ayant mis fin à la guerre civile.
A Belfast-Est, on est en territoire unioniste : Union Jacks en étendards, incessantes références à l’armée britannique sur les façades. Même sectarisme à Belfast-Ouest, où les quartiers catholiques sont encore protégés des protestants par de hauts « murs de la paix » et des portiques que l’on referme par précaution tous les soirs à 19 heures.
En l’absence d’accord sur la relation future avec l’UE, rien n’est prêt. Le port n’est toujours pas équipé pour les futurs contrôles sanitaires et « nous ignorons toujours ce qui remplacera les fonds structurels européens, qui ont tellement aidé depuis la signature des accords de paix », déplore Anthony Flynn, conseiller municipal Vert de Belfast.
-
1-6 : « Murs de la Paix » à Belfast, le 1er octobre
2 : Brian, Gerard et Sean, en pause déjeuner dans le nouveau quartier Titanic de Belfast.
3 : L’une des deux grues géantes du port de Belfast, le 1er octobre.
4 : Dean McCullough, 25 ans, conseiller municipal DUP pour Belfast-Nord.
5 : Au café du musée Titanic de Belfast.
7 : Adam Turkington, artiste, au Vault Artist Studios de Belfast.
8 : Une peinture murale représentant des paramilitaires unionistes dans Belfast-Est.
-
Photos : Philip Hatcher-Moore (@philmoorephoto) #PourLeMonde
-
#irlande #belfast #brexit
[BIHAKUEN]UVシールド(UVShield)
更年期に悩んだら
>> 飲む日焼け止め!「UVシールド」を購入する
2,265
39
2020/10/12