ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Ici, un caïman est mort carbonisé, son éternel sourire reptilien aux lèvres. Plus loin, le crâne d’un gros buffle repose sur le sol craquelé, couleur de charbon. Ailleurs, entremêlée aux racines et aux troncs d’arbre roussis, gît la sinistre dépouille d’un serpent des marais, figé dans sa fuite désespérée des flammes.⁣ En cette fin de saison sèche, le Pantanal brésilien a des allures de cimetière. Ravagée par des incendies gigantesques depuis le mois de juillet, cette aire de biodiversité exceptionnelle, abritant quelque 650 espèces d’oiseaux, 98 de reptiles et 159 de mammifères, aurait déjà perdu, selon les experts, 20 % à 25 % de sa superficie, soit 3 millions à 4 millions d’hectares partis en fumée. L’équivalent de la superficie de la Belgique ou de la Suisse.⁣ La zone humide, qui abrite une faune et une flore exceptionnelles, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Plus de 16 000 départs de feu ont été comptabilisés dans la région depuis le début de l’année.⁣ -⁣ 1 : Carcasses calcinées de caïmans sur la route de la Transpantaneira, qui traverse la région du Pantanal, au Brésil, le 24 septembre.⁣ 2 : Des vétérinaires soignent un paca, rongeur endémique du Pantanal, dont les pattes ont été brûlées par les incendies.⁣ 3 : Le long de la Transpantaneira, le 22 septembre.⁣ 4 : Un buffle sauvage, dont les pattes ont été brûlées dans les incendies, reçoit de la nourriture, dans le parc national Encontro das Aguas, au Brésil.⁣ 5 : Un des très nombreux incendies qui ont ravagé le Pantanal.⁣ 6 : Des volontaires viennent en aide à un jabiru d’Amérique, grand oiseau échassier parfois appelé tuiuiu, emblème du Pantanal.⁣ 7 : Une zone incendiée le long de la Transpantaneira, dans l’Etat du Mato Grosso, au Brésil.⁣ -⁣ Photos : Victor Moriyama (@victormoriyama) #PourLeMonde⁣ -⁣ #Bresil #Incendies #Pantanal」10月1日 4時07分