ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Il y a quatre ans, Donald Trump était un homme neuf. A la convention d’investiture de Cleveland, sa parole était libre, entravée par aucun bilan. Jeudi 27 août, lorsqu’il s’est avancé vers le podium dressé sur la pelouse sud de la Maison Blanche, quatre ans d’exercice du pouvoir l’ont précédé. En acceptant l’investiture de son parti en vue des élections du 3 novembre, il s’est efforcé de s’appuyer sur ce temps passé dans le bureau Ovale pour répondre aux critiques adressées à sa présidence lors de la convention démocrate, une semaine plus tôt. Rivé au long discours de plus de soixante-dix minutes qui défilait sur les prompteurs, il a énuméré de manière interminable les succès revendiqués à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières des Etats-Unis.⁣ La renégociation ou la suppression d’accords commerciaux, la croissance et le nombre d’emplois créés − toujours enjolivé − avant l’apparition de l’épidémie de Covid-19, la baisse des impôts, sans évidemment mentionner son corollaire, le creusement du déficit budgétaire fédéral, ainsi que les victoires centrales pour la droite religieuse enregistrées avec la nomination de dizaines de juges fédéraux conservateurs, ont donc été répétés scrupuleusement.⁣ Alors qu’il a construit sa brève carrière politique sur sa capacité à électriser son public par des digressions et des transgressions, il a cette fois dressé la liste de ses réalisations présumées sur un ton appliqué et monotone. Cet argumentaire n’en a pas moins constitué le socle de la seconde partie du discours, centré sur la dénonciation du péril incarné par le candidat démocrate.⁣ -⁣ Donald Trump prononçant son discours de clôture de la convention républicaine depuis une pelouse de la Maison Blanche, à Washington, le 27 août. Photo : Brendan Smialowski (@bsmialowski) / AFP (@afpphoto)⁣ -⁣ #DonaldTrump #EtatsUnis #ConventionRepublicaine」8月28日 19時29分