ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 8月17日 18時30分
A Khandak el-Ghamik, un quartier populaire de Beyrouth, des habitations insalubres font face à un cimetière attenant au centre-ville de Beyrouth. « Le bidonville de la capitale », commente Fatima Issa, une trentenaire qui s'y est réinstallée il y a près d’un an après avoir vécu à l'étranger. Le quartier n’est pas situé à l’épicentre de la double explosion au port de Beyrouth, mais la déflagration y a aussi fait des dommages : des vitres ont été soufflées, des portes arrachées, des murs fissurés.
La peur l’emporte aujourd’hui. « Tout le monde est sous le choc au Liban. Mais le pays n’est pas uni dans le deuil, il est divisé », regrette Fatima Issa, qui espère « des jours meilleurs ». Elle veut pour preuve de cette division que « les associations ont tardé à venir ici constater les dégâts sur les immeubles : on a retroussé nos manches nous-mêmes ».
-
1/ La façade dessinée d’un immeuble abandonné dans le quartier de Khandak el-Ghamik, le 15 août à Beyrouth.
2/ Fatima Issa, sur les marches de son immeuble, dans le quartier de Khandak el-Ghamik,
3/ Ahmad Al-Housseini, un habitant qui a secouru ses voisins. « A chaque crise, les divisions rejaillissent. L’important est que les tensions redescendent. »
4/ Le tatouage de Nour Al-Hosseini, un résident de Khandak el-Ghamik : « Chaque ligne d'arrivée est le début d'une nouvelle course. »
-
Photos : Dalia Khamissy (@daliakhamissy) #PourLeMonde
#international #Liban #Beirut #Blast
[BIHAKUEN]UVシールド(UVShield)
>> 飲む日焼け止め!「UVシールド」を購入する
5,069
26
2020/8/17