ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Susie Morgenstern, la native du New Jersey devenue niçoise, passe l’été à Neuchâtel (Suisse), où vit Georges, son « amoureux ». Là, dans un bureau avec vue sur le lac de Neuchâtel et la chaîne des Alpes, elle s’installe à son ordinateur tôt le matin, comme elle le fait dans sa maison de Nice, où elle a pris l’habitude d’écrire dans la cuisine (depuis que l’épuisement lié au traitement d’un cancer, il y a quelques années, lui a fait renoncer à grimper à l’étage, où elle « bossai[t] » avant). En bonne santé ou malade, Susie Morgenstern écrit dès qu’elle le peut.⁣ A aucun instant de la conversation, elle ne sera plus sérieuse qu’au moment d’assurer : « J’ai une très grande éthique du travail et de la discipline. » Elle la met au service de l’activité qui la rend la plus heureuse, celle à laquelle elle n’imagine jamais renoncer, tant elle constitue son « oxygène » et donne « une justification à [son] existence ».⁣ ⁣ Chaque journée commence par deux rituels. Le premier est l’échange de poèmes avec l’écrivain Bernard Friot (« un vrai poète, lui, pas comme moi ») : à tour de rôle, ils décident d’un mot autour duquel écrire leur texte du jour. « Tous les matins, il y a une petite course entre nous à celui qui enverra le premier – aujourd’hui, Bernard m’a envoyé le sien à 7 heures, j’étais furieuse, plaisante-t-elle. Parfois ça me prend dix minutes, parfois deux heures. Dans tous les cas, c’est stimulant pour nous deux, ça permet une entrée en matière. » Une fois ces deux textes envoyés, il est temps de passer à l’écriture de son journal, qu’elle tient depuis l’âge de 7 ans. Ce n’est qu’après ces deux passages obligés qu’elle se met à l’ouvrage.⁣ -⁣ Susie Morgenstern, chez elle, à Nice, en 2019.⁣ Photo : Olivier Metzger (@oliviermetzger) / Modds (@modds.photo)⁣ -⁣ #culture #art #litterature #ecrivain #autrice #travail」8月7日 4時06分