ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Patrick (le prénom a été modifié) a été condamné à deux reprises par la justice, pour violences puis pour menaces de mort sur sa conjointe. Il a passé neuf mois en prison, avant d’en sortir avec un bracelet électronique et une « obligation de stage ». Vingt ans après avoir rencontré sa femme, il en est là aujourd’hui : entouré de onze inconnus, un soir de janvier, dans une salle sans fenêtre du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) du Rhône. Onze hommes dont il ne sait qu’une chose, en leur racontant sa propre histoire : eux aussi ont été reconnus coupables de violences sur leur compagne ou leur ex-compagne.⁣ « Le Monde » a assisté, pendant six mois, à Lyon, aux séances d’un groupe de discussion réunissant douze auteurs de violences conjugales. L’administration pénitentiaire mise sur l’échange entre condamnés pour prévenir la récidive.⁣ -⁣ 1 : Cédric (prénom modifié), 39 ans, gérant d'une société, est l'un des 12 participants au stage de responsabilisation commencé en janvier à Lyon.⁣ 2 : « Parler des violences intrafamiliales dont ils ont pu être victimes peut les aider à prendre conscience de celles qu'ils font subir », Laurence Zobel, conseillère pénitenciaire d'insertion et de probation.⁣ 3 : Le vase qui éclate, l'une des métaphore utilisées pour décrypter les mécanismes qui amènent à la montée de violence.⁣ 4 : Ancien agent de sécurité, Nazim (prénom modifié), la trentaine, profite de la pause pour souffler.⁣ -⁣ Photos : Camille Gharbi (@camille.gharbi) #PourLeMonde⁣ -⁣ #ViolencesConjugales」7月17日 23時21分