ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Avec ses pierres blondes, ses porches entrouverts sur de vénérables collèges, ses étudiants et leurs professeurs à vélo, la plus prestigieuse des facultés britanniques a un petit air d’éternité. Mais comme le reste du Royaume-Uni, Oxford basculera elle aussi hors de l’Union européenne (UE) le 31 janvier à minuit (heure de Bruxelles). Et même s’ils évoluent dans un des environnements les plus stimulants au monde, une bulle de savoir et d’excellence, les étudiants rencontrés mi-janvier sont inquiets. - 1 : Antoinette Cowling, à Oxford, le 20 janvier. Bien qu'elle souhaite rester en Europe, l’étudiante de 22 ans est soulagée que le pays avance enfin, à la suite de l'élection de Boris Johnson. 2 : «J’ai beaucoup d’appréhension, j’ai peur que mes opportunités de travailler à l’étranger se réduisent », explique Isabel Chappel, en deuxième année de « PPE » (Philosophy, Politics and Economics), la filière d’élite qu’ont suivie nombre de politiques britanniques, dont l’ex-premier ministre David Cameron. 3 : Un poster dans les rues d'Oxford. Oxford a bénéficié de sommes considérables de l’Union européenne pour cofinancer ses projets de recherche. 4 : Hannah Scheithauer, 21 ans, est allemande. Elle souhaite enchaîner avec un master à Oxford, mais se demande si l’université aura les fonds suffisants pour maintenir ses projets de recherche à l’avenir. 5 : « Ce serait honteux que les étudiants européens brillants ne puissent plus venir à Oxford à cause du prix » réagit Antonia Kerrigan, en quatrième année. 6 : « Une grande part des étudiants sont remainers, mais depuis les élections générales de décembre, la plupart sont résignés », relève Monty Powell, 18 ans. - Photos : Ed Alcock (@edalcock) MYOP (@agence_myop ) #PourLeMonde - #Brexit #Oxford #Etudiants」1月29日 23時32分