カリーヌ・ヴァナッスのインスタグラム(karinevanasse) - 7月7日 08時21分
La magie du cinéma. J’ai beau faire ce métier, elle m’atteint encore. Je viens de voir le film #WildRose avec Jessie Buckley... et je pleure ma vie. Premièrement, si j’avais 12 ans je dirais : « Plus tard, je veux faire ce que elle elle fait. Comme elle elle le fait. » Je l’ai découverte dans le film Beast, mais là c’est confirmé, je verrai tous les projets de cette actrice. Elle me rappelle pourquoi j’aime faire ce que je fais et surtout d’où j’aime le faire. Pour partager une vérité. La mienne. La vôtre. Celle à laquelle des personnages me forcent à toucher avec encore plus de précision et de rigueur. En espérant que ces emotions traversent l’ecran et se rendent jusqu’à vous. Mais je réalise aussi en voyant ce film que je m’apprêtais à bien sournoisement faire taire mon rêve... que silencieusement mes projets de retour à l’école reprenaient de plus en plus de place dans ma tête. Oui parce que j’ai maintenant un fils. Oui parce que j’ai de la difficulté à voir comment je pourrai concilier mes habitudes de voyages et de défis des dernières années avec la stabilité que je souhaite lui offrir. On le vit toutes ce dilemme. Cette culpabilité des deux vies menées en parallèle. Ça vous sert au ventre, vous aussi ? De mon côté, je me suis rendue compte en voyant ce film que le problème est que je rêve mieux quand je suis ailleurs. Et quand je dis mieux, je veux bien dire d’une meilleure façon. Porter un rêve pas pour prouver quoi que ce soit a quiconque, pas pour « réussir », juste pour essayer de toucher à cette lumière qui est juste la mienne et qui vient juste de moi. Comme celle qui vient juste de chacun d’entre nous. Mais au lieu d’éteindre à petits feux ce qui devenait plus tangible ailleurs, je vais plutôt apprendre à rêver mieux d’où je suis. Avec tout ce que je suis. On va partir de là. Et puis on va voir pour le reste. En soufflant mes bougies une à la fois. Et en gardant les yeux bien ouverts en faisant mon souhait. ••• « When I reach the place I'm goin'
I will surely know my way », sung by #JessieBuckley in the 📽 Wild Rose. I bow down to your performance and the truth of it, Ms Buckley. *Merci @mariemaireal pour la discussion d’hier. Ça a fait son chemin 🙏🏼
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jacinthe.laporte
Mais tes rêves de retour à l'école (je sais pas en quoi) sont aussi réels et présents depuis longtemps. Tu m'en parlais déjà quand on faisait les shootings du livre de Louise Labrecque en 2008... j'étais en fin de rédaction de mémoire et tu caressais déjà ce rêve d'études de manière très marquée. Il faut peut-être seulement les perçevoir comme un un avancement et non un renoncement à quoi que ce soit, non? Tu peux toi aussi, (comme nous toutes), tout faire, mais pas tout en même temps. La Vie t'appelle et te rend irremplaçable dans certaines sphères qui se reportent plus difficilement que d'autres. Tu sauras trouver lesquelles pour toi. Et comme je t'avais dit en 2008, les universités existent depuis le Moyen Âge, elles vont encore être là longtemps si jamais ce projet est remis sur la glace! Xxx (et vive la conciliation! Elle est difficile pour toutes!)?
lady.nightfall
Je lis ton texte et je me rends compte que la réalité d'être artiste (en arts visuels, écrivaine ou écrivain, ou même chorégraphe) et cette sorte de dilemme/bataille avec la stabilité lorsqu'on est une femme et qu'on envisage d'avoir des enfants est inévitable. J'écris ça, mais je suis sûre que les hommes aussi le vivent...Dans mon cas, le yoga et le tai chi m'ont aidée à mieux "voyager" et à "rêver mieux" sans avoir besoin de quitter le pays. N'empêche, ce n'est pas pareil. Merci pour cette réflexion et d'avoir pris le temps de rédiger ce message qui me touche particulièrement à ce moment de ma vie. ✨?
gedwoods
Je la regarde aussi dans “Chernobyl”, aussi un role saissant. Pour vos propos de stabilité, n’etant pas moi-meme parent, je ne pourrai pas parler de cet endroit, mais ayant temoigné le cheminement de plusieurs jeunes aupres de parents “globetrotters”, je crois qu’il y aura une equilibre a chercher entre l’ouverture sur le monde que ce vie offre pour le jeune et cette stabilité que vous cherchez. Mes amis sortant de la vie de parents “vedettes” ont tous cette grande ouverture et sensibilité envers les autres, mais peut-etre aussi une appreciation pour la non vitesse d’un havre aussi.
roxannebp
Nourrir tes passions, continuer de rêver et de te réaliser dans ce métier qui t’as choisis et que tu continues de choisir, y a-t-il un meilleur exemple que tu puisses donner à ton fils? Après tout avoir une maman aimante et toute là, quand elle est là, c’est ce qui compte le plus. Que demander de plus qu’une maman heureuse, équilibrée et épanouie qui arrive à concilier sa passion et sa famille? Il faut simplement et surtout à faire tout ça en enlevant la culpabilité et c’est le plus grand défi. ?
lee.ac.raig
Si je peux me permettre de continuer l’idée, on rêve mieux quand on se sent rêveur. C’est sûr que certaines étapes de nos vies ou choix nous amène à des endroits ou à être plus réaliste. Plus on vieilli et plus on évite de prendre des risques. Surtout quand nos choix on des conséquences sur la vie de nos enfants. Reste qu’on mérite tous d’être heureux et passionnés. Je crois qu’un enfant qui vit dans un milieu enrichissant entouré de bon sentiments pourra lui aussi rêver mieux :)
maudearsenault
Merci de partager cette réflexion tellement juste et déchirante quand on devient maman...c’est un long processus que d’apprendre à joindre famille et carriere en une vie pleine et remplie plutôt que sous deux vies parallèles. Ça m’a prit 14 ans! J’y suis presque! Et moi aussi j’ai enfin appris à rêver d’où je suis et finalement je n’ai jamais été aussi bien dans ma vie! Continue d’être aussi vraie belle Karine tu vas y trouver tout ce qu’il y a de plus beau et nourrissant!
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